RIP « Joyeux Noël » : L’UE a eu ta peau !

La démocratie, ce n’est pas l’idée de rassemblement, ni celle d’unité. Et ce n’est certainement pas non plus l’idée d’inclusion. La démocratie, c’est même tout le contraire. La démocratie, c’est le fait indubitable que la minorité accepte la loi de la majorité ; c’est-à-dire l’exact opposé de ce que postule Helena Dalli ; c’est-à-dire l’exact opposé de la sempiternelle logorrhée de ces candidats à l’élection présidentielle qui reprochent à leurs adversaires politiques de « diviser les français »…

Justice égalitaire : Pourquoi ?

Mais la métaphore de Nietzsche montre quelque chose d’autre, quelque chose de fondamental. La métaphore de Nietzsche montre que la notion moderne du juste, c’est l’impuissance qui se mue en vertu ; c’est la faiblesse qui se transforme en pouvoir de condamner la force et de dire ce qui est bien et ce qui est mal. Dans la Généalogie de la morale, Nietzsche écrit : « L’insurrection des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs […] L’impuissance qui ne riposte pas, est transmuée en ‘bonté’ ; la bassesse craintive, en ‘humilité’ ; la sujétion envers ceux que l’on hait en ‘obéissance’ ».

L’ONU accuse la France de « racisme systémique ». Vraiment ???

Le racisme systémique désigne un racisme qui ne serait pas conscient ; un racisme dont les manifestations ne seraient pas inscrites dans le marbre de la loi ou dans les discours, mais dans la mécanique insidieuse des comportements et de leurs reproductions inconscientes. Le racisme systémique serait comme l’éther, une substance indécelable, inodore, incolore, dont on sait qu’il existe sans jamais vraiment réussir à en démontrer l’existence autrement qu’en affirmant qu’il existe.

Mon nouvel essai : L’ANIMAL SPIRITUEL ET POLITIQUE : Théorie des besoins immatériels des hommes

La « déculturation » pourrait-on dire, tant notre culture se voit détricotée depuis des décennies sinon davantage, c’est aussi l’avènement de la suprématie du rationnel sur le spirituel, de « la chose sur l’esprit » déplorerait Thomas d’Aquin. Parce qu’avec la sécularisation de nos sociétés, nous avons orchestré une séparation définitive du temporel et du spirituel, nous avons renoncé à l’idée qu’existait une essence des choses et du monde.

Il y eut Vichy. Il y a Évian.

Les personnes de confession musulmane qui s’offusquent de ce tweet ne choisissent-elles pas de leur plein gré de sacrifier au rituel religieux du ramadan ? Par conséquent, au nom de quoi la société civile ou encore la sphère économique devraient subir les conséquences de ce choix libre et éclairé, et s’adapter en retour ? Cette polémique met concrètement en lumière un concept théorisé par l’écrivain Nassim Nicholas Taleb : les « minorités intransigeantes ».

L’inexorable destruction du lien social

Pour que s’exerce la démocratie, et pour que vive le politique, il faut qu’existent des lieux au sein desquels la sociabilité s’exerce, au sein desquels l’échange est possible. […] Or ce qui fait que les décisions ne sont pas prises par le peuple mais par des instances gouvernantes, c’est précisément la disparition de ces lieux d’échange…

Gagnants et perdants de la mondialisation

En réalité, ce décalage illustre de façon éclatante la fracture entre un corps élitaire sur-représenté dans les classes dirigeantes, parfaitement à l’abri du besoin, dont les préoccupations ne sont plus autres que morales, et un peuple de petites classes moyennes et ouvrières dont le quotidien toujours plus difficile le place à mille lieues de ces agitations sociétales.

Fractures françaises et mépris de classe

Une France qui serait privilégiée mais dont on n’hésite pas à spolier la petite rente pour mieux financer les privilèges de ses bourreaux : tantôt nobles et corporatistes des hautes classes, tantôt apparatchiks du système social si généreusement financé par l’argent des contribuables. Les contribuables sont des vaches à lait dont la seule raison d’exister réside dans leur capacité à remplir un mandat SEPA pour payer leurs impôts et un Pass Navigo.

Sur la polémique de l’islamo-gauchisme

Convenons-en, l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ; mais pas plus que la blanchité ou les études de genre, lesquelles traduisent, autant que le concept d’islamo-gauchisme, un prisme idéologique qui tient en réalité du militantisme. Quand on se plaît à discourir de la fragilité blanche et de la grossophobie, il est de bon ton de rester mesuré quant aux représentations caricaturales des uns et des autres.

Autopsie de la crise politique contemporaine

La classe dirigeante et les institutions n’ont plus pour finalité de gouverner et protéger un peuple en tant que masse physique, produit d’une histoire et communauté de destin. La classe dirigeante et ses institutions entendent gouverner une somme d’individus isolés les uns des autres, libres, autonomes, aux destins disjoints et aux revendications multiples.

De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 3/3 : idéologie

Des Misérables du repris de justice Ladj Ly à La vie d’Adèle de Kechiche, tout ce qui participe de la culture de l’excuse, de la promotion de la diversité, de l’idéologie du genre, de la transidentité, de l’homosexualité et de la haine de la France, bref, tout ce qui peut surfer sur les poncifs éculés de la postmodernité que l’on nous resserre ad nauseam est à coup sûr en haut de l’affiche.

De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 1/3 : le relativisme

L’art a pour objet de désigner une vérité absolue : celle que toutes choses ne sont pas égales en soi, et que certaines ont plus de valeur que d’autres. Que les critères de jugement de ces choses puissent évoluer et être discutés, soit. Reste que le mot « art » porte la distinction du banal et du sublime. Or pour que cette distinction puisse être clairement établie, encore faut-il que subsiste, pour toute chose, une échelle de valeurs.

L’érotisme de la dérision : un mal postmoderne

Désormais, rien de ce qui subsiste du passé, de nos us et coutumes, de nos modes de vie comme des valeurs héritées de notre histoire, ne saurait subsister autrement qu’en tant que simples ornements dont il conviendrait bien davantage de s’amuser que de s’inspirer. Désormais, tout est prétexte au divertissement. Ce paradigme de la dérision est un terrible nihilisme en ce qu’il nous indique que rien n’a de valeur que la capacité des hommes à jouir et à se distraire sans se soucier de rien.

Assa Traoré – Mila : Le peuple contre les médias

Reconnaître un clivage entre le peuple et la classe médiatique relève de l’enfoncement de porte ouverte. Néanmoins, il est toujours bon de saisir les exemples que nous suggère l’actualité pour demeurer alerte sur le sujet. Cette semaine, deux événements médiatiques ont à nouveau éclairé les français d’une lumière froide et implacable sur la réalité de ce clivage.

Tempête dans un verre d’eau

On ne peut que s’étonner du comportement de ces joueurs si prompts à dénoncer le racisme dans ce qu’il a de plus anecdotique, mais dans le même temps si peu enclins à s’émouvoir de la décapitation d’un professeur d’histoire-géographie par un islamiste ou à brocarder l’irrespect des Droits de l’Homme au Qatar, Droits de l’Homme dont ils se font pourtant les illustres défenseurs.

Faut-il s’abstenir de faire des enfants pour « sauver la planète » ?

Il y a les nihilistes de la dérision. Ceux-là considèrent que le monde n’a d’intérêt que dans leur capacité à jouir de lui. Ceux-là ne croient en rien et rient de tout. Mais il y a également les nihilistes du désespoir. Ceux-là en revanche sont très sérieux. Trop même, à tel point qu’ils estiment que le monde est fichu et, qu’en l’état, il n’a pas d’avenir. Ils sont à ce point déprimés et nihilistes qu’ils ne veulent plus faire d’enfant pour trois raisons…

Vérité ? ou Sincérité ?

En perdant son aura universelle et absolue, la vérité a également perdu sa légitimité au profit de la sincérité. La canonisation de la figure de Greta Thunberg est à ce titre édifiante. Agée d’à peine 16 ans, une adolescente qui n’a aucune formation scientifique se voit reçue par les plus puissants chefs d’État de la planète pour la seule et unique raison que sa colère serait sincère…

Génération « Venez comme vous êtes »

Il est dit aux hommes qu’ils sont parfaits avant que d’entrer en société. De ce fait, il leur est tout autant expliqué qu’on ne saurait exiger d’eux aucun travail sur eux-mêmes en contrepartie des droits qui leur sont octroyés puisque lesdits droits leur sont conférés du seul fait qu’ils existent.

Le progressisme : dogme du progrès

De cette croyance quasi-religieuse en un avenir par nature radieux naît une forme d’optimisme dépressif : c’est-à-dire d’un côté la capacité à se projeter dans un futur nécessairement meilleur, et de l’autre l’idée qui en résulte que ce que nous possédons et vivons aujourd’hui est donc fade et sans intérêt.

Peut-on penser par soi-même ?

La culture qui nous a été transmise, grâce à laquelle on peut penser relativement à un langage, à des valeurs, à l’histoire, à la littérature, à la science ou encore à la philosophie, nous la devons à autrui. Nous la devons à l’expérience humaine grâce à laquelle s’est forgé, des millénaires durant, un gigantesque corpus de connaissances.

Libéralisme et capitalisme

Économie vient du mot grec oikonomia qui désigne l’administration de la maison, la bonne gestion pour éviter les dépenses inutiles. Qu’est-ce que l’économie capitaliste sinon l’exact contraire ? la consommation pour le plaisir de consommer ? l’obsolescence programmée ? la démesure ? l’érotisme de la possession ? la volupté du désir et la souffrance du manque ? et inévitablement, comme le figurait Schopenhauer, l’ennui ?

Libéralisme et déconstruction

Les libéraux se trompent. Ils pensent libérer l’Homme en le coupant de son passé ; en lui niant l’héritage historique dont il est à la fois le produit et le dépositaire. Ils ne se rendent pas compte que le langage, que les œuvres qui forgent un esprit commun, que tout ce patrimoine immatériel et matériel constituent le terreau qui permet à chaque individu de se forger une identité, et de réaliser sa nature d’être humain en tant que membre d’une communauté.

Libéralisme et liberté :

Le libéralisme revendiqué par la gauche républicaine est un allié de poids du capitalisme en ce qu’il consacre comme conditions nécessaires à l’émancipation des individus ce qui précisément est à même de favoriser le consumérisme : le progrès, l’illimité, la négation de toute valeurs communes au profit de l’exaltation des valeurs individuelles (Kant), le primat de l’individu sur le collectif, l’hédonisme jouisseur, le jeunisme ou encore le mondialisme.

Une critique du libéralisme : introduction

Le libéralisme est un système total. Il est la promesse de l’émancipation des individus autant que la garantie de la satisfaction de leurs désirs matériels par la concurrence libre des intérêts, c’est-à-dire par la compétition entre les individus. Mais la satisfaction des désirs matériels des individus ne peut être envisagée que par les prémisses du libéralisme économique que sont entre autres la loi du marché, l’impératif de croissance ou encore la concurrence libre et non faussée.

La vaguelette verte

Les observateurs pitoyables de cette vaguelette digne de la piscine à vagues d’Etampes oublient que 50% de la population française vit dans une commune de moins de 10 000 habitants. Ne leur en déplaise, vivre dans une grande ville est presque une exception.

Dignité ? ou honneur ?

Cette « dignité pour tous » est une conséquence de notre vision égalitariste (parce que moderne) de la justice. A l’opposé, la vision grecque de la justice (lisons Aristote) consacrait l’idée de mérite avant celle d’égalité. De sorte que l’on considérait que la crapule ne pouvait exiger d’être traitée à l’égal du vertueux.

Autant en emporte la censure

Plus sournoises car pétries de bons sentiments, les censures que l’on déplore ces derniers temps n’en sont pas moins révélatrices d’une chose : le bien est souvent l’alibi de la barbarie. Et comme disait Pascal : « Qui fait l’ange fait la bête ».

Une critique des Droits de l’Homme

Puisque les hommes sont bons par nature, puisqu’ils sont pardonnés quoi qu’ils fassent, puisque c’est la société qui les corrompt, alors toutes les normes qui jadis les disciplinaient, les préparaient à vivre en société relativement à une culture, à des mœurs, à des coutumes, à certaines manières policées de se comporter, tous ces codes de conduite et de bienséance qui tenaient davantage du « paraître » que de l’ « être », toutes ces règles morales n’ont plus lieu d’exister en tant qu’elles sont des normes aliénantes qui les empêchent de vivre pleinement leur état de nature.

La querelle des anciens et des modernes

Que nous dit la pensée traditionnelle ? Elle nous dit que la raison consiste à interroger les choses avant d’agir sur elles. Elle nous recommande de questionner le sens du monde avant de l’utiliser à nos fins. Elle nous dit que parce que le monde a une nature et constitue un ordre, nous devons faire preuve de mesure et de tempérance dans l’utilisation que nous faisons de celui-ci. Elle nous dit que la sagesse, c’est de tenir pour juste la place qui est la nôtre dans ce monde.

Les besoins immatériels : Conclusion

Quand on a rogné l’Homme et sa culture jusqu’à le délester de tout ce qui le différenciait d’un animal, il ne lui reste plus qu’à satisfaire ses besoins primaires, ses désirs et ses pulsions. Et pour mieux le persuader qu’il est ainsi sur la voie du bonheur, on lui explique doctement que son moral est au beau-fixe quand il fait chauffer sa carte bancaire ou son crédit à la consommation chez Sofinco.

Les besoins immatériels / Partie 5 : Spiritualité et sacré comme conditions de la légitimité du pouvoir politique

La raison humaine ne peut jamais se défaire de sa subjectivité, de sorte qu’aucun pouvoir juste ne peut émaner d’elle. C’est par la consécration d’une cause extérieure à lui que l’Homme peut envisager un pouvoir juste et légitime. Car alors ce pouvoir n’est pas exercé au nom des Hommes, mais au nom de cette cause, laquelle transcende les ambitions, les orgueils et les compromissions.

Les besoins immatériels / Partie 4 : Spiritualité et sacré comme conditions de la quête de sens

C’est à ce moment précis, au moment où il réalise qu’il est un être fini, voué à mourir dès la première seconde qui suit sa naissance et qu’il fait dès lors l’objet d’un simple passage sur Terre, que l’Homme devient un être spirituel. Car c’est alors que prenant conscience de la vie et de la mort, il vient nécessairement, et dans une certaine mesure inconsciemment, à s’interroger sur le sens de ce qui est pour lui le plus grand mystère qui soit : son existence et le but de celle-ci.

Griveaux se retire…

Le meilleur moyen de faire cesser ces manœuvres ignobles qui moralisent à outrance la vie politique (et la vie tout court), c’est de ne pas céder. Le respect se gagne par l’autorité, pas dans la soumission.
Retour sur l’affaire Griveaux.

Les besoins immatériels / Partie 2 : La nation

Le besoin de reconnaissance constitue le premier besoin immatériel de l’Homme. Il implique la nécessaire construction d’une identité individuelle par la réception d’une culture, laquelle lui permet alors de s’affilier à un groupe et d’être reconnu de lui. La patrie propose le cadre culturel nécessaire à la construction de cette identité. Quant à la nation, elle permet à cette identité de prendre place dans un « nous » commun.

Soutien à Mila

Ce qui est à retenir de cette histoire, c’est qu’en France, en 2020, si on ne meurt pas d’avoir blasphémé l’Islam, et si on a eu le bonheur d’être épargné par les balles, le lynchage et les menaces, reste la Justice de ce pays à affronter…

LE SLIP FRANCAIS baisse son froc

la pression moraliste exercée par les réseaux sociaux devient un complément, sinon un supplétif du droit de travail. Les politiques, surtout à gauche, devraient s’en offusquer férocement. Car le comble pour une République laïque, serait de voir surgir le retour de la Sainte-Inquisition au nom du progressisme moral. On y est presque.

Introduction à la question : sommes-nous vraiment heureux ?

Et si le bonheur résidait ailleurs ? Dans l’enracinement à un terroir ; dans la charnalité d’une identité commune ; dans le sentiment d’appartenir à une chaîne humaine par le biais du respect d’un héritage que l’on reçoit avant de le transmettre ; dans l’attachement à des valeurs auxquelles on croit, non parce qu’elles sont des principes édictés arbitrairement, mais bien davantage parce qu’elles sont le fruit d’une histoire commune ; dans l’honneur du sacrifice de l’individu au bénéfice du bien commun ou dans le rêve d’une ambition collective ?

2019 : Mort du second degré

La lecture totalement binaire et littérale de Caroline de Haas des propos de Finkielkraut est parfaitement représentative d’une époque incapable de tout discernement comme de la moindre légèreté. Ces propos, peut-être maladroits, tiennent de la plus simple tradition littéraire française qui est celle du procédé de style : ici, l’ironie.

La manif de la honte ?

Cette manifestation lancée par de vaillants soldats du salafisme, n’étaient ni plus moins qu’un appel prononcé au communautarisme autant qu’une manifestation d’ardents identitaires musulmans. Les identitaires, ce terme qui répugne tant la gauche radicale de ce pays, laquelle n’a pourtant pas hésité à battre le pavé pour eux, piétinant au passage les victimes innombrables de cette idéologie toujours plus militante et revendicatrice. Le meilleur n’est pas à venir…

La mort de Voltaire !

Selon Sylviane Agacinski, l’Homme doit se montrer raisonnable et rationnel en sachant se doter de limites face au fanatisme de l’auto-engendrement. Rien de surprenant à ce qu’elle soit clouée au pilori au même titre que bien des figures historiques de gauche, non politiques, de Régis Debray à Elisabeth Badinter en passant par Michel Onfray ou José Bové.