Le drame de cette woke-culture, c’est finalement de penser l’Homme comme un animal, c’est à dire incapable de saisir le second degré, de faire preuve de nuance, de tempérance, de prendre de la distance par rapport aux choses, de distinguer la fiction du réel, le bien du mal, le juste de l’injuste.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 2/3 : déconstruction
Le danger de cette vision libertaire de l’œuvre d’art – libérée de toute contrainte d’appartenance à un quelconque mouvement artistique de son temps et de son espace – est de créer une offre artistique totalement uniforme et parfaitement indifférenciée où que l’on puisse se trouver sur la planète.
La « diversité » devient un critère de recrutement chez Radio France
Dès l’instant où l’on intègre la diversité ethnique comme critère, inévitablement, à un moment où à un autre, c’est au détriment du mérite. Il ne peut pas en être autrement. La discrimination positive suggère toujours une discrimination négative. Ce pourquoi, seul le mérite est juste, et digne.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 1/3 : le relativisme
L’art a pour objet de désigner une vérité absolue : celle que toutes choses ne sont pas égales en soi, et que certaines ont plus de valeur que d’autres. Que les critères de jugement de ces choses puissent évoluer et être discutés, soit. Reste que le mot « art » porte la distinction du banal et du sublime. Or pour que cette distinction puisse être clairement établie, encore faut-il que subsiste, pour toute chose, une échelle de valeurs.
L’érotisme de la dérision : un mal postmoderne
Désormais, rien de ce qui subsiste du passé, de nos us et coutumes, de nos modes de vie comme des valeurs héritées de notre histoire, ne saurait subsister autrement qu’en tant que simples ornements dont il conviendrait bien davantage de s’amuser que de s’inspirer. Désormais, tout est prétexte au divertissement. Ce paradigme de la dérision est un terrible nihilisme en ce qu’il nous indique que rien n’a de valeur que la capacité des hommes à jouir et à se distraire sans se soucier de rien.
Assa Traoré – Mila : Le peuple contre les médias
Reconnaître un clivage entre le peuple et la classe médiatique relève de l’enfoncement de porte ouverte. Néanmoins, il est toujours bon de saisir les exemples que nous suggère l’actualité pour demeurer alerte sur le sujet. Cette semaine, deux événements médiatiques ont à nouveau éclairé les français d’une lumière froide et implacable sur la réalité de ce clivage.
Tempête dans un verre d’eau
On ne peut que s’étonner du comportement de ces joueurs si prompts à dénoncer le racisme dans ce qu’il a de plus anecdotique, mais dans le même temps si peu enclins à s’émouvoir de la décapitation d’un professeur d’histoire-géographie par un islamiste ou à brocarder l’irrespect des Droits de l’Homme au Qatar, Droits de l’Homme dont ils se font pourtant les illustres défenseurs.
Faut-il s’abstenir de faire des enfants pour « sauver la planète » ?
Il y a les nihilistes de la dérision. Ceux-là considèrent que le monde n’a d’intérêt que dans leur capacité à jouir de lui. Ceux-là ne croient en rien et rient de tout. Mais il y a également les nihilistes du désespoir. Ceux-là en revanche sont très sérieux. Trop même, à tel point qu’ils estiment que le monde est fichu et, qu’en l’état, il n’a pas d’avenir. Ils sont à ce point déprimés et nihilistes qu’ils ne veulent plus faire d’enfant pour trois raisons…
Vérité ? ou Sincérité ?
En perdant son aura universelle et absolue, la vérité a également perdu sa légitimité au profit de la sincérité. La canonisation de la figure de Greta Thunberg est à ce titre édifiante. Agée d’à peine 16 ans, une adolescente qui n’a aucune formation scientifique se voit reçue par les plus puissants chefs d’État de la planète pour la seule et unique raison que sa colère serait sincère…
Génération « Venez comme vous êtes »
Il est dit aux hommes qu’ils sont parfaits avant que d’entrer en société. De ce fait, il leur est tout autant expliqué qu’on ne saurait exiger d’eux aucun travail sur eux-mêmes en contrepartie des droits qui leur sont octroyés puisque lesdits droits leur sont conférés du seul fait qu’ils existent.
Le progressisme : dogme du progrès
De cette croyance quasi-religieuse en un avenir par nature radieux naît une forme d’optimisme dépressif : c’est-à-dire d’un côté la capacité à se projeter dans un futur nécessairement meilleur, et de l’autre l’idée qui en résulte que ce que nous possédons et vivons aujourd’hui est donc fade et sans intérêt.
Peut-on penser par soi-même ?
La culture qui nous a été transmise, grâce à laquelle on peut penser relativement à un langage, à des valeurs, à l’histoire, à la littérature, à la science ou encore à la philosophie, nous la devons à autrui. Nous la devons à l’expérience humaine grâce à laquelle s’est forgé, des millénaires durant, un gigantesque corpus de connaissances.
Libéralisme et capitalisme
Économie vient du mot grec oikonomia qui désigne l’administration de la maison, la bonne gestion pour éviter les dépenses inutiles. Qu’est-ce que l’économie capitaliste sinon l’exact contraire ? la consommation pour le plaisir de consommer ? l’obsolescence programmée ? la démesure ? l’érotisme de la possession ? la volupté du désir et la souffrance du manque ? et inévitablement, comme le figurait Schopenhauer, l’ennui ?
Libéralisme et déconstruction
Les libéraux se trompent. Ils pensent libérer l’Homme en le coupant de son passé ; en lui niant l’héritage historique dont il est à la fois le produit et le dépositaire. Ils ne se rendent pas compte que le langage, que les œuvres qui forgent un esprit commun, que tout ce patrimoine immatériel et matériel constituent le terreau qui permet à chaque individu de se forger une identité, et de réaliser sa nature d’être humain en tant que membre d’une communauté.
Libéralisme et liberté :
Le libéralisme revendiqué par la gauche républicaine est un allié de poids du capitalisme en ce qu’il consacre comme conditions nécessaires à l’émancipation des individus ce qui précisément est à même de favoriser le consumérisme : le progrès, l’illimité, la négation de toute valeurs communes au profit de l’exaltation des valeurs individuelles (Kant), le primat de l’individu sur le collectif, l’hédonisme jouisseur, le jeunisme ou encore le mondialisme.
Une critique du libéralisme : introduction
Le libéralisme est un système total. Il est la promesse de l’émancipation des individus autant que la garantie de la satisfaction de leurs désirs matériels par la concurrence libre des intérêts, c’est-à-dire par la compétition entre les individus. Mais la satisfaction des désirs matériels des individus ne peut être envisagée que par les prémisses du libéralisme économique que sont entre autres la loi du marché, l’impératif de croissance ou encore la concurrence libre et non faussée.
La vaguelette verte
Les observateurs pitoyables de cette vaguelette digne de la piscine à vagues d’Etampes oublient que 50% de la population française vit dans une commune de moins de 10 000 habitants. Ne leur en déplaise, vivre dans une grande ville est presque une exception.
Dignité ? ou honneur ?
Cette « dignité pour tous » est une conséquence de notre vision égalitariste (parce que moderne) de la justice. A l’opposé, la vision grecque de la justice (lisons Aristote) consacrait l’idée de mérite avant celle d’égalité. De sorte que l’on considérait que la crapule ne pouvait exiger d’être traitée à l’égal du vertueux.
Autant en emporte la censure
Plus sournoises car pétries de bons sentiments, les censures que l’on déplore ces derniers temps n’en sont pas moins révélatrices d’une chose : le bien est souvent l’alibi de la barbarie. Et comme disait Pascal : « Qui fait l’ange fait la bête ».
Blacklivesmatter : L’emballement du coeur
La médiatisation d’une image comme d’une vidéo relève bien évidemment d’un choix délibéré au service d’une cause.
Une critique des Droits de l’Homme
Puisque les hommes sont bons par nature, puisqu’ils sont pardonnés quoi qu’ils fassent, puisque c’est la société qui les corrompt, alors toutes les normes qui jadis les disciplinaient, les préparaient à vivre en société relativement à une culture, à des mœurs, à des coutumes, à certaines manières policées de se comporter, tous ces codes de conduite et de bienséance qui tenaient davantage du « paraître » que de l’ « être », toutes ces règles morales n’ont plus lieu d’exister en tant qu’elles sont des normes aliénantes qui les empêchent de vivre pleinement leur état de nature.
La querelle des anciens et des modernes
Que nous dit la pensée traditionnelle ? Elle nous dit que la raison consiste à interroger les choses avant d’agir sur elles. Elle nous recommande de questionner le sens du monde avant de l’utiliser à nos fins. Elle nous dit que parce que le monde a une nature et constitue un ordre, nous devons faire preuve de mesure et de tempérance dans l’utilisation que nous faisons de celui-ci. Elle nous dit que la sagesse, c’est de tenir pour juste la place qui est la nôtre dans ce monde.
Les besoins immatériels : Conclusion
Quand on a rogné l’Homme et sa culture jusqu’à le délester de tout ce qui le différenciait d’un animal, il ne lui reste plus qu’à satisfaire ses besoins primaires, ses désirs et ses pulsions. Et pour mieux le persuader qu’il est ainsi sur la voie du bonheur, on lui explique doctement que son moral est au beau-fixe quand il fait chauffer sa carte bancaire ou son crédit à la consommation chez Sofinco.
Les besoins immatériels / Partie 5 : Spiritualité et sacré comme conditions de la légitimité du pouvoir politique
La raison humaine ne peut jamais se défaire de sa subjectivité, de sorte qu’aucun pouvoir juste ne peut émaner d’elle. C’est par la consécration d’une cause extérieure à lui que l’Homme peut envisager un pouvoir juste et légitime. Car alors ce pouvoir n’est pas exercé au nom des Hommes, mais au nom de cette cause, laquelle transcende les ambitions, les orgueils et les compromissions.
Les besoins immatériels / Partie 4 : Spiritualité et sacré comme conditions de la quête de sens
C’est à ce moment précis, au moment où il réalise qu’il est un être fini, voué à mourir dès la première seconde qui suit sa naissance et qu’il fait dès lors l’objet d’un simple passage sur Terre, que l’Homme devient un être spirituel. Car c’est alors que prenant conscience de la vie et de la mort, il vient nécessairement, et dans une certaine mesure inconsciemment, à s’interroger sur le sens de ce qui est pour lui le plus grand mystère qui soit : son existence et le but de celle-ci.
Les besoins immatériels / Partie 3 : Spiritualité et sacré comme conditions de la réalisation de soi
Par la culture qu’il a reçue, l’être humain ne pense plus rationnellement, ni ne prend plus ses décisions relativement à la seule utilité de celles-ci, mais en vertu de valeurs dont le caractère sacré dépasse ses propres intérêts.
Griveaux se retire…
Le meilleur moyen de faire cesser ces manœuvres ignobles qui moralisent à outrance la vie politique (et la vie tout court), c’est de ne pas céder. Le respect se gagne par l’autorité, pas dans la soumission.
Retour sur l’affaire Griveaux.
Les besoins immatériels / Partie 2 : La nation
Le besoin de reconnaissance constitue le premier besoin immatériel de l’Homme. Il implique la nécessaire construction d’une identité individuelle par la réception d’une culture, laquelle lui permet alors de s’affilier à un groupe et d’être reconnu de lui. La patrie propose le cadre culturel nécessaire à la construction de cette identité. Quant à la nation, elle permet à cette identité de prendre place dans un « nous » commun.
Soutien à Mila
Ce qui est à retenir de cette histoire, c’est qu’en France, en 2020, si on ne meurt pas d’avoir blasphémé l’Islam, et si on a eu le bonheur d’être épargné par les balles, le lynchage et les menaces, reste la Justice de ce pays à affronter…
LE SLIP FRANCAIS baisse son froc
la pression moraliste exercée par les réseaux sociaux devient un complément, sinon un supplétif du droit de travail. Les politiques, surtout à gauche, devraient s’en offusquer férocement. Car le comble pour une République laïque, serait de voir surgir le retour de la Sainte-Inquisition au nom du progressisme moral. On y est presque.
Les besoins immatériels / Partie 1 : La patrie
La patrie désigne bien plus qu’un simple pays de naissance en ce qu’elle figure un rapport singulier, sinon charnel avec le territoire qui nous a vu naître. Le sentiment patriotique, c’est l’attachement à une terre que l’on fait sienne. C’est aussi la condition de la transmission d’une culture.
Introduction à la question : sommes-nous vraiment heureux ?
Et si le bonheur résidait ailleurs ? Dans l’enracinement à un terroir ; dans la charnalité d’une identité commune ; dans le sentiment d’appartenir à une chaîne humaine par le biais du respect d’un héritage que l’on reçoit avant de le transmettre ; dans l’attachement à des valeurs auxquelles on croit, non parce qu’elles sont des principes édictés arbitrairement, mais bien davantage parce qu’elles sont le fruit d’une histoire commune ; dans l’honneur du sacrifice de l’individu au bénéfice du bien commun ou dans le rêve d’une ambition collective ?
Black Friday : quand la gauche pleure les effets dont elle chérit les causes.
Les valeurs traditionnelles, rejetées par la gauche en ce qu’elles étaient observées comme des entraves à la liberté des individus, étaient en réalité les meilleurs remparts à cet individualisme jouisseur et consumériste qu’elle exècre aujourd’hui.
2019 : Mort du second degré
La lecture totalement binaire et littérale de Caroline de Haas des propos de Finkielkraut est parfaitement représentative d’une époque incapable de tout discernement comme de la moindre légèreté. Ces propos, peut-être maladroits, tiennent de la plus simple tradition littéraire française qui est celle du procédé de style : ici, l’ironie.
La manif de la honte ?
Cette manifestation lancée par de vaillants soldats du salafisme, n’étaient ni plus moins qu’un appel prononcé au communautarisme autant qu’une manifestation d’ardents identitaires musulmans. Les identitaires, ce terme qui répugne tant la gauche radicale de ce pays, laquelle n’a pourtant pas hésité à battre le pavé pour eux, piétinant au passage les victimes innombrables de cette idéologie toujours plus militante et revendicatrice. Le meilleur n’est pas à venir…
La mort de Voltaire !
Selon Sylviane Agacinski, l’Homme doit se montrer raisonnable et rationnel en sachant se doter de limites face au fanatisme de l’auto-engendrement. Rien de surprenant à ce qu’elle soit clouée au pilori au même titre que bien des figures historiques de gauche, non politiques, de Régis Debray à Elisabeth Badinter en passant par Michel Onfray ou José Bové.
Bienvenue en émocratie !
En refusant d’ôter son voile, cette mère a fait le choix, en son âme et conscience, de privilégier sa foi et l’obéissance aux principes de son ami imaginaire, plutôt qu’à l’amour de son fils en ôtant celui-ci.
C’était mieux avant ?
Sans but, le mouvement est davantage une errance qu’un voyage. Si je ne puis dire de façon tout à fait certaine que c’était mieux avant, je dis le plus sereinement du monde qu’il y a de quoi trouver du mieux, sinon du bien dans les siècles passés. Une capacité à construire un idéal et à rêver une ambition collective. Une capacité à penser l’Homme comme un être spirituel qui s’inscrit dans une chaîne humaine, non comme un simple individu dont l’horizon indépassable réside dans son désir de consommer.
La chienlit pour la bonne cause !
Ce fieffé coquin de juge a donc posé son enrobé derrière sur le code pénal s’agissant du vol autant que sur sa déontologie. Oui ! Il a relaxé les voleurs de portraits écologistes, donné un blanc-seing à ces activistes et fait passer un message dangereux : « Cassez, dégradez, volez ! Si c’est pour la bonne cause, vous n’avez rien à craindre de la justice »
Génération Identitaire ou l’avènement d’une justice morale
La justice doit faire appliquer le droit. La morale n’est pas de son ressort et on peut alors se poser la question de l’impartialité de cette décision de justice quand au surplus on sait qu’Isabelle Defarge, la Présidente du Tribunal Correctionnel de Gap qui a jugé cette affaire, avait participé il y a peu à un colloque sur l’immigration au côté de la LDH et la CIMADE et est bien connue pour ses positions pro-migrants.
Ode à Napoléon
Napoléon est un mythe. Il fait partie de ces légendes, ces Zeus tantôt apolliniens, tantôt dionysiaques que l’on adore détester ou que l’on déteste adorer. Il a rendu sa fierté au peuple de France par son sens de l’ambition. Ambition démesurée certes, mais qui eût le mérite d’écrire l’Histoire par la modernisation d’un pays alors exsangue, les pieds englués dans les fanges d’une révolution sanglante, anarchique et incapable d’organiser un pays encore marqué par des siècles de sclérose monarchique.
La fin des hôtesses du Tour de France
Ce sont les « concernées » qui n’ont pas droit à la parole et qui subissent par la même occasion une double peine : l’anathème s’agissant d’une activité professionnelle de « dépravée » ou « d’esclave sexuelle » qu’elles auront pratiquée, et la perte de celle-ci au nom d’un prêt-à-penser qui les aura vu privées de parole.
De Rugy, le blancos
Les quelques milliers d’euros en cause dans l’histoire de Rugy, si tant est que leur usage fût litigieux, ne sont que bien peu de choses au regard de la gabegie généralisée de notre Leviathan administratif si cher et chéri.
Gilets noirs pour nuit blanche
Notre manque chronique de fermeté n’a fait que dévoyer la nationalité française, laquelle ne figure plus un attachement à une nation et à une culture qui requiert le sens du devoir et le dépouillement d’une partie de soi, mais un simple droit tenu pour acquis.
La morale précède le droit
En théorie, les mêmes qui expliquent que le mariage pour tous ou encore le port du voile sont des pratiques qui ne doivent être discutées que relativement à la loi, devraient donc accepter sans sourciller que ce couple de chasseurs aille tuer des léopards ou des rhinocéros…
Le syndrome de Rokhaya Diallo
Mais il est autre chose, plus perfide encore, que Twitter ou Facebook révèlent à merveille : la tendance croissante à refuser l’universalisme du débat d’idées au profit d’une forme d’indigénisme de la pensée. C’est ce que j’appelle : « le syndrome de Rokhaya Diallo ». Qu’est-ce que ce syndrome ? L’idée pathologique que tout enjeu politique ou sociétal ne peut faire l’objet de discussion par qui n’en serait pas directement touché.
Pont de Sully : « OPERATION COLLYRE »
Là, tu pourrais te dire ok, t’en fais trop. C’est pas pour un peu d’airwick dans les nasaux qu’on va déclencher une polémique ? Bah si. Enquête de l’IGPN, commisération du Premier Ministre et bientôt, séance d’automutilation dans tous les commissariats de France et de Navarre.
JUSTICE – Michael Sandel
Au travers de quelques exemples et exercices de pensée, l’auteur vient à considérer la justice comme relevant de trois axes majeur : la maximisation du bien-être, la garantie des libertés individuelles et la promotion de la vertu.
Voitura non grata
Parce que la voiture leur est indispensable et parce qu’on leur dit que celle-ci doit disparaître, on leur fait comprendre qu’ils sont des nuls, des médiocres, des moins que rien dont le mode de vie est parasitaire.
La parité ? Une hérésie !
plus le pays est considéré comme égalitaire (la Norvège par exemple), moins il y a de parité. Pourquoi ? Parce que les hommes et les femmes, sensibilisés à la question de l’égalité entre les sexes, ayant la chance de vivre libres dans un pays de droits, font tout simplement ce qu’ils ont envie de faire.