De l’érotisme au moralisme libertaire

Le moralisme libertaire observe les relations entre hommes et femmes sous un prisme unique : celui d’un rapport contractuel car potentiellement inégalitaire. Le consentement des deux parties est l’unique moyen de sceller ce qui s’apparente à un contrat entre deux partenaires, voire un fournisseur et son client, soit l’adhésion parfaite à une société marchande basée sur la consommation. Pourquoi ? Parce que le néo-féminisme voit dans la séduction un rapport de domination qu’il convient d’annihiler.