Nous sommes le 8 mars.
Le réveil sonne. Les yeux embués de sommeil, je saisis mon téléphone portable. Péniblement, j’éteins le carillon digital qui émane de mon mobile. Je parcours quelques applications d’informations, puis ouvre celles des réseaux sociaux. Mon doigt tapote l’écran tactile et ma page Facebook apparaît. Je commence à faire défiler mon fil d’actualité en faisant glisser mon pouce de bas en haut.
Nous sommes le 8 mars.
Difficile de ne pas le savoir. Mon « mur » est inondé de statuts guerriers parlant de solidarité féminine, de femmes battues, d’inégalités salariales et de domination patriarcale. Certaines de mes amies postent la chanson de Beyoncé : Who run the world (girls). D’autres s’affichent arborant fièrement un t-shirt sur lequel est inscrit : « everybody should be feminist ».
Nous sommes le 8 mars.
C’est la journée internationale des femmes[1]. Quelque part, c’est un petit peu aussi celle des hommes. Chaque année, en ce jour précis, on me rappelle que je suis un salaud. En tant qu’homme, je perpétue consciemment ou inconsciemment la longue tradition ancestrale de la domination patriarcale. J’occupe une place de privilégié et maintiens les femmes sous ma coupe. Si je n’ai jamais été irrespectueux à leur égard, j’ai en moi le potentiel pour leur faire du mal par des paroles blessantes, par le harcèlement ou pire, par le viol ou les coups. Constamment, j’assois ma domination et l’exerce par toute forme de discrimination. Je privilégie toujours mes partenaires de même sexe car je les considère comme supérieurs en tous points. Je m’inscris dans une coalition plurimillénaire. Le secret initiatique de cette domination se communique de génération en génération. De père en fils, de manière voulue ou innée, cet héritage m’a été précieusement transmis. Si le raisonnement peut paraître simpliste, il est pourtant entretenu et rabâché depuis des décennies et constitue l’un des principaux poncifs du féminisme.
Dans Le Deuxième Sexe[2], Simone de Beauvoir nous dit ceci : « […] Originellement les hommes ont asservi les femmes […], aujourd’hui, en chaque homme singulier cette tendance se retrouve : et l’immense majorité y cède […] ». Alea jacta est. Si Beauvoir a tenté d’expliquer cela par un réel travail de fond, le féminisme contemporain, que l’on va appeler « néo-féminisme », s’abstient globalement de ce labeur et se résout à cette évidence lapidaire : depuis la nuit des temps, les femmes sont victimes de l’oppression masculine.
Par opposition au féminisme historique et naturaliste, le néo-féminisme considère que nos caractéristiques et comportements sexués sont entièrement construits par notre environnement social et éducatif, indépendamment de toute contingence naturelle. Il part du principe suivant : l’homme est bourreau, la femme est victime. Cette lecture binaire et manichéenne était déjà celle de Beauvoir en 1949 dans le tome 1 du Deuxième sexe : « Comment donc se fait-il qu’entre les sexes cette réciprocité n’ait pas été posée, que l’un des termes se soit affirmé comme le seul essentiel, niant toute relativité par rapport à son corrélatif, définissant celui-ci comme l’altérité pure ? ». Ainsi soit-il. Selon Beauvoir, l’homme a pris les commandes dès l’origine. Il a refusé toute considération de son alter ego féminin qui, lui, a parfaitement effectué ce travail de considération de son vis-à-vis. Cette empathie, cette humilité, le mâle en aurait été et en serait toujours incapable.
En bonne lectrice d’Hegel et de Marx (lui-même fortement inspiré par l’auteur de la Phénoménologie de l’esprit), Beauvoir dessine une lecture des rapports hommes/femmes sous un prisme dominant/dominé et fait du féminin une classe sociale, celle des prolétaires. Bien entendu, le masculin occupe la place du bourgeois dans cette vision parfaitement manichéenne qu’avait déjà formulée le théoricien du communisme. Par ailleurs, si d’après le néo-féminisme les sexes sont parfaitement égaux par nature et que dans le même temps, les stéréotypes associés aux deux sexes sont uniquement le résultat d’une construction sociale et culturelle, alors de deux choses l’une :
- Soit les femmes ont perdu la bataille des sexes qui a eu lieu à l’aube des temps humain et se sont montrées faibles, auquel cas leur infériorité initiale invalide le principe d’égalité par essence que prône le néo-féminisme ;
- Soit pendant des centaines de millénaires, l’évolution de l’espèce humaine a façonné les comportements des hommes et des femmes, ces dernières s’étant pleinement inscrites dans cette évolution à travers laquelle elles ont trouvé leur compte, du moins jusqu’à aujourd’hui.
Malheureusement, l’heure n’est plus à l’analyse mais à la chasse aux sorciers. Il est désormais acquis par les néo-féministes que le masculin représente le mal absolu. Les lieus communs tiennent pour d’universelles vérités et remettre en question ces dernières relève du négationnisme. Quiconque s’oppose au féminisme doit être brûlé en place publique. Et les jeunes filles biberonnent très tôt au lait caillé de la haine des hommes. En effet, la maîtrise du web et des réseaux sociaux par les leaders d’opinion néo-féministes permet une diffusion massive et ciblée de cette idéologie du bien et du mal. Ainsi à travers une vidéo[3] à succès dans laquelle elle fait son coming-out féministe, Marion Séclin, youtubeuse à succès et chroniqueuse sur madmoizelle.com, encourage les jeunes à s’engager pleinement, comme elle, pour la cause des femmes. Si l’initiative peut s’avérer louable, le ton moralisateur et la vacuité des propos de Marion Séclin décrédibilisent très vite son action. Après quelques banalités d’usage, elle se lance : « Depuis 4 ans, je le dis, et je l’assume, je suis féministe » ponctuant sa déclaration d’un subtil mais non moins éclairant majeur dressé certainement à l’attention de la gente masculine, dominante et oppressive. Soyons honnête, « assumer » être féministe en 2017 relève autant de l’acte héroïque que se déclarer contre la guerre dans le monde… À l’inverse, adopter une pensée plus mesurée concernant le mouvement féministe vous expose à la vindicte populaire et vous précipite irrémédiablement dans le camp réactionnaire du patriarcat blanc hétérosexuel.
S’il n’a l’air de rien, ce doigt d’honneur révèle très vite que la vidéo de Marion Séclin ne sera guère encombrée d’analyses et de réflexions. En revanche, elle sera chargée de statistiques ni vérifiées, ni étudiées, de faits tout à fait explicables mais sans aucun lien avec une quelconque domination patriarcale et bien sûr, d’interminables poncifs contre les hommes.
La tactique infaillible du néo-féminisme, c’est que sa critique est impossible car celle-ci est comprise dans son système. Toute pensée discordante relève de l’infâme collaboration au système patriarcal. En cela, le féminisme est une idéologie. Le philosophe Karl Popper conçoit l’existence de deux types de société : les sociétés closes et les sociétés ouvertes. Toute connaissance étant faillible et réfutable, la société doit garantir la diversité des points de vue pour demeurer ouverte. A l’inverse, une vérité reconnue par la société comme unique ferait de cette dernière une société close. Si vous ne croyez pas à la lutte des classes, c’est que vous êtes du côté du capitalisme oppresseur. Ainsi fonctionne l’idéologie communiste. Si vous remettez en cause l’Œdipe, c’est que vous êtes névrosé. Ainsi fonctionne l’idéologie freudienne. Il en va de même de la pensée féministe qui doit impérativement être partagée par tous. N’importe quel discours contradictoire ou pensée discordante fait glisser son auteur dans le camp du patriarcat oppresseur de sorte que, aucune réfutabilité n’étant possible, le féminisme se radicalise et sombre dans les incohérences idéologiques.
Si le féminisme gagne moins de batailles depuis plusieurs années, c’est justement par son incapacité à adopter un discours clair et cohérent. Bon nombre de mes amies se déclarent fièrement féministes. Je suis toujours frappé de constater que finalement, peu d’entre elles s’intéressent réellement au mouvement auquel elles prétendent adhérer autant qu’à ses innombrables contradictions et paradoxes. Dans la majorité des cas, elles se réfèrent à Simone de Beauvoir et au Deuxième sexe qu’elles n’ont bien souvent jamais lues, et citent à gorge déployée la fameuse phrase : « on ne naît pas femme, on le devient ». A l’image du mouvement qu’elle a contribué à lancer, la logique de l’œuvre phare du Castor résiste pourtant difficilement à une lecture quelque peu attentive. Il n’existe pas un, mais des féminismes. A tout le moins peut-on en identifier deux, tout à fait différents.
Le premier est un féminisme qualifié de naturaliste, ou, essentialiste. Selon lui, les hommes et les femmes sont différents par nature. Cependant, leurs caractéristiques biologiques sont complémentaires et ne sauraient justifier aucune discrimination ou inégalité. S’il existe une spécificité féminine, il existe tout autant une spécificité masculine. De sorte que les deux sexes doivent être en mesure de vivre en harmonie dès lors que les apports mutuels de chacun sont connus et reconnus. Cette vision intègre également l’apport de la culture à la construction des êtres, elle ne la nie pas. Le second est un féminisme culturaliste. D’inspiration « beauvoirienne », il prétend que les données biologiques ne sauraient expliquer les différences entre les sexes, ces dernières relevant principalement de constructions culturelles, sociales, éducatives ou encore affectives.
Ainsi sommes-nous en présence de deux visions particulièrement distinctes. C’est la question philosophique de la culture contre la nature, problème existentiel aussi complexe qu’insoluble. Soyons clairs. Aujourd’hui, le féminisme culturaliste a gagné la bataille des idées. Pourquoi ? Par confort. Il est bien plus agréable et valorisant, pour notre égo, d’estimer que nous sommes capables de tout, notamment de nous construire de A à Z. Il est bien plus facile de distribuer les rôles, celui du gentil et celui du méchant en posant un problème à seulement deux inconnues : le bien, le mal. En revanche, penser le monde comme un cosmos qui nous dépasse et nous détermine demande davantage d’humilité. Réaliser que comme toutes les espèces animales et végétales, ce que nous sommes aujourd’hui est le fruit de plusieurs milliers de millénaires d’évolution exige de la sagesse. Appréhender les mystères de la vie, sa contingence aussi cruelle que charnelle, appelle au travail sur soi et à la raison.
Dans une société qui propose une vision aussi nihiliste et prométhéenne de la vie, il n’est pas étonnant qu’une partie de l’humanité perde toute notion de morale, et valide l’entreprise d’inquiétants projets transhumanistes qui, entre autres, mènent doucement vers l’eugénisme et l’avènement d’un Nouvel Homme. Il n’est pas étonnant non plus qu’en réponse à ce désert philosophique et spirituel qui rejette férocement l’idée d’héritage au profit de la reconstruction permanente, une autre partie de l’humanité se replie dans l’ascèse religieuse, souvent radicale. Nous y reviendrons. Du reste, la petitesse de notre monde contraint ces deux paradigmes – naturalisme et culturalisme – à coexister, ce qui n’est pas sans poser des problèmes.
Nous l’avons vu, le féminisme a fait évoluer son logiciel idéologique vers un féminisme culturaliste qu’Elisabeth Badinter qualifie de victimaire. En parallèle, le discours a muté et adopté notamment les éléments de langage de la lutte antiraciste. Dans Le Deuxième sexe, Beauvoir faisait déjà le parallèle entre le féminisme et les luttes raciales qui sévissaient alors aux Etats-Unis. Pour les noirs, comme pour les femmes aujourd’hui, l’oppresseur était le mâle blanc hétérosexuel, raciste et dominant. Soixante ans plus tard, le discours n’a pas changé et fait désormais partie intégrante du paysage néo-féministe. La France serait un pays institutionnellement raciste et misogyne avec pour ennemi commun le patriarcat blanc hétérosexuel. « La misogynie, c’est le racisme le plus répandu, puisqu’une moitié de l’humanité en est victime […] » nous dit Antoinette Fouque dans Il y a deux sexes[4]. Si une moitié est victime, l’autre est bourreau par essence. Voilà qui est dit.
Quel est l’avantage de ce procédé ? En établissant un constat aussi lapidaire et simpliste, plus aucune réflexion ne devient nécessaire. Par exemple, ce procédé évacue de manière mesquine et hypocrite les différences culturelles, sociales et économiques qui existent d’un pays à un autre. Il permet d’associer au même niveau dans le camp des victimes, non sans crainte du ridicule, les femmes de France et les femmes d’Afghanistan en considérant que ces dernières subissent les mêmes oppressions. Il permet d’associer, dans le camp des victimes, la Directrice Marketing d’une grande entreprise de cosmétique parisienne qui habite un appartement de 120 m2 dans le 6ème arrondissement, et la femme de ménage prolétaire qui habite une cité HLM d’Aubervilliers. Bref, cette tactique victimaire et réductrice permet de s’affranchir de toute réflexion en englobant en elle l’ensemble des femmes du monde, aussi différentes que puissent être leurs conditions respectives. Or est-il raisonnable de penser que de tous temps, partout sur Terre, les femmes, sans distinction, ont été victimes de l’oppresseur masculin, violent, haineux et bourreau par nature ? Les choses sont autrement plus complexes et ce relativisme est insupportable au regard des femmes dont la condition ne s’est jamais améliorée, voire a régressé ces dernières années pour battre des records d’indignité. Du reste, si la cause féministe revêt une évidente légitimité, il convient de l’aborder dans tous ses aspects. Malheureusement, quand la réflexion recoupe l’idéologie, les yeux se ferment. C’est ainsi qu’une frange du néo-féminisme est capable de regarder avec lucidité la montée d’un islam politique ô combien dangereux pour l’avenir des femmes. C’est ainsi qu’a contrario, une autre frange du néo-féminisme collabore avec l’islamisme radical dans un nauséabond mélange des genres, entre défense des femmes et droit à la différence.
Le néo-féminisme a le talent de parer son idéologie sous le voile opaque d’un noble projet. S’il est faux de dire que les femmes ont souffert partout sur Terre et de tous temps (j’y consacrerai un article), il est incontestable que les femmes ont souvent eu le mauvais rôle, à tout le moins lorsque l’on observe le passé avec notre regard d’aujourd’hui. Les civilisations gréco-romaine ou judéo-chrétienne ont souvent façonné le mythe d’une femme ingénue, sinon faible, docile et démoniaque. Pandore, par sa mortifère curiosité ouvrit la fameuse boîte et libéra tous les maux de la Terre, ne laissant à l’intérieur que l’espérance. Eve, née de la côte d’Adam et modeste projection de ce dernier condamna les hommes par naïveté après avoir croqué dans le fruit défendu de la connaissance. Lorsque la femme n’incarne pas la candeur ou la bêtise, elle est l’image de la dépravation comme Lilith, première femme d’Adam. Parce qu’insoumise et sexuellement libérée, la belle rousse devint démon.
L’image idoine de la femme dans l’histoire du monde occidental est celle de la Vierge Marie. Elle aime Dieu et son prochain. Elle n’a pas de vice, refuse la vanité. Elle est aimante, discrète voire effacée. Elle est pure, tendre et dévouée à son mari. Mais surtout, elle dispose d’un corps qui n’existe quasiment pas, presque asexué. Et ce corps a la faculté merveilleuse de donner la vie sans aucun rapport charnel avec un homme, sans la salissure de l’acte sexuel. Finalement, 2000 ans plus tard, les alliés néo-féministes et idéologues du genre ont pour projet de vie la création d’une société nouvelle où les sexes n’existent plus ; où les rapports charnels disparaissent, à tout le moins s’aseptisent ; où les enfants naissent non par l’opération du Saint-Esprit mais via des éprouvettes ou des utérus artificiels. Cette volonté de rendre inutile le rapport charnel dans le processus de procréation n’est pas, ironiquement, sans rappeler l’idéal catholique symbolisé par la virginité de la Vierge Marie. Et ce dans quel but ? L’égalité ultime.
Le néo-féminisme œuvre pour la création d’un monde égalitaire. Un monde où les hommes et les femmes occuperaient les mêmes rôles. Un monde où les hommes et les femmes se répartiraient les tâches à parts parfaitement égales. Un monde où les hommes et les femmes auraient les mêmes caractéristiques, les mêmes vices, les mêmes désirs, les mêmes fantasmes, les mêmes rêves. Un monde où les sexes n’existeraient pas. Tocqueville avait parfaitement compris l’escroquerie de la pensée égalitariste dans De la démocratie en Amérique[5] : « Il y a des gens en Europe qui, confondant les attributs divers des sexes, prétendent faire de l’homme et de la femme des êtres, non seulement égaux, mais semblables. Ils donnent à l’un comme à l’autre les mêmes fonctions, leur imposent les mêmes devoirs et leur accordent les mêmes droits ; ils les mêlent en toutes choses, travaux, plaisirs, affaires. On peut aisément concevoir qu’en s’efforçant d’égaler ainsi un sexe à l’autre, on les dégrade tous les deux […] ». Non seulement on les dégrade, mais en plus, on les force précisément à faire à un moment ou à un autre ce qu’ils ne veulent pas faire.
Je n’ai nullement demandé à naître homme. Ainsi je n’ai ni à en être fier, ni à m’en excuser. Du reste, le discours néo-féministe me conduit à me poser plusieurs questions.
- Y a-t-il un sens à parler d’une condition des femmes dans un monde aussi divers géographiquement, économiquement et socialement ?
- Quelle est la part de nature et de culture dans la détermination de nos comportements ?
- Quelles sont les stratégies mises en place par le néo-féminisme et quel contexte philosophique les a fait naître ?
- Quels sont les impacts de ces stratégies sur les relations entre les hommes et les femmes ?
- Dans un contexte d’extrême méfiance réciproque, peut-on envisager la réconciliation des deux sexes ?
Ces réflexions et questionnements m’ont poussé à écrire un ouvrage intitulé HOMO DOMINATUS ou l’imposture néo-féministe (disponible à la commande ici.) Ce blog vous propose de découvrir quelques éléments de réponse qui, je l’espère, vous donneront envie de découvrir le livre. Ainsi, nous allons nous attacher à réaliser une analyse globale de la doctrine néo-féministe ainsi que son corollaire, l’idéologie du genre. Nous étudierons également en quoi cette idéologie, désormais dominante, est appliquée politiquement. Nous analyserons aussi certaines des dérives les plus sectaires du mouvement néo-féministe et proposerons, dans la dernière partie, quelques pistes de réflexion pour réconcilier les sexes tout en perpétuant la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
[1] Si l’on évoque désormais la « Journée internationale des droits des femmes », l’Organisation des Nations Unies, qui a officialisé la date du 8 mars en 1977, évoque bien la « Journée internationale des femmes ».
http://www.un.org/fr/events/womensday/history.shtml
[2] Simone de Beauvoir. Le Deuxième Sexe. Folio-poche. 1986. Le Deuxième Sexe constitue l’œuvre majeure de Simone de Beauvoir. Publié pour la première fois en 1949, il ne se voulait pas un essai politique à proprement parler mais davantage une œuvre philosophique existentialiste et phénoménologique. Son succès à travers le monde en a fait l’ouvrage féministe de référence.
[3] https://www.youtube.com/watch?v=AhoicEW6QTo
[4]Antoinette Fouque. Il y a deux sexes. Gallimard.1995.
[5] Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. Folio-Poche.1986.