Le voyage : cette dictature !

Temps de lecture : 12 minutes.

          J’aime la Bretagne. J’aime son air iodé, son vent revigorant. J’aime les couleurs de la mer qui varient du vert au bleu et les moutons qui la parcellent, comme autant de miroirs posés sur l’eau et oscillent au gré des flots. J’aime les hortensias qui bordent les routes. J’aime sa langue étrange. J’aime ses falaises comme ses criques aux eaux turquoise. J’aime ses phares romantiques qui rappellent l’hostilité et la dramaturgie de l’élément marin. J’aime ses plages de sable blanc et ses rochers en granit. Au-delà de certaines attaches familiales, je me sens comme chez moi en Bretagne. J’y vais chaque année, depuis tout petit. Et je ne peux songer à omettre de sacrifier à ce délicieux rituel.

Résultat de recherche d'images pour "trégastel"Il y a quelques années, je discutais avec une femme qui était à l’époque ma compagne. Notre échange portait sur l’amour que j’ai pour la Bretagne, amour qu’elle ne parvenait pas à saisir. En réalité, ce n’était pas tant mon amour pour cette région qu’elle ne comprenait pas que la nécessité qui était mienne d’y retourner chaque année. Elle considérait que le « dossier Bretagne » devait être refermé afin d’ouvrir d’autres pages, de voir autres choses, de chaque année découvrir de nouveaux endroits, comme si le monde consistait en une boîte de chocolats qu’il fallait à tout prix consommer avant qu’ils ne périmassent. Pour elle, le mouvement qu’impliquait le voyage était plus important que le voyage lui-même. J’avais une vision radicalement différente. Ou plutôt non ; j’avais simplement un sens autre des priorités. Elle voulait en voir le plus possible. Je préférais le bonheur singulier d’Ithaque. Finalement, c’est elle qui était dans l’ère du temps. Et moi qui figurais l’ours mal léché, têtu, fermé et centré sur lui-même.

Le voyage : un impératif catégorique

     Le voyage est devenu une injonction, un impératif catégorique. Quiconque ne voyage pas, ou pas suffisamment, est très vite rangé dans la catégorie des pauvres ou des étroits d’esprit. Certains font du bricolage, d’autres de la cuisine ; il y a les musiciens, les peintres ou les lecteurs mais presque tous ont en commun la passion du voyage. C’est une constante lors de chaque rendez-vous galant ou presque. A la question : « Quelles sont tes passions ? », la réponse est quasiment systématique : « J’adore voyager ». Après-tout pourquoi pas. Mais dans un secteur aussi compétitif que le marché de la séduction, la « carte voyage » n’est pas la plus discriminante entre toutes… Bref, voyager en 2019 tient du conformisme le plus absolu.

     Faites l’expérience suivante. Prenez des individus qui ne se connaissent pas, si possible en couple. Rassemblez-les autour d’un apéritif dinatoire et laissez-les faire connaissance. Après les banalités d’usage et les inévitables questions sur les activités professionnelles des uns et des autres, invariablement, le sujet s’orientera sur les voyages des convives. Il n’y a rien de plus consensuel après la météo.

Extrait :

« Cette année avec Daniel on a fait Bali, c’est magnifique.

_ Ha oui ? On l’a jamais fait nous.

_ Mais Robert. Tu perds la tête. Tu sais que tu m’inquiètes toi. On l’a fait l’année avant le Mexique tu te souviens pas ?

_ Oui t’as raison. Mais j’avais préféré le Cambodge je crois.

_ Ha bah le Cambodge avec Martine on le fait cette année. »

Voici le genre de conversation surréaliste à laquelle on peut assister (expérience vécue maintes et maintes fois). Et je vous laisse imaginer la tête de Martine et consorts si, participant à ce dialogue surréaliste, je leur avais avoué ne pas être parti à l’étranger depuis 3 ou 4 ans et avoir passé mes étés au pays du chouchen…

Tout faire, tout voir, tout de suite :

         « On a fait Bali »… Qu’existe-t-il au monde de plus insupportable que cette affirmation péremptoire et arrogante ? Dans l’expression « faire Bali », il y a deux choses. La première est qu’elle laisse entendre que cette destination est désormais cochée, à rayer du plan de parcours. D’ailleurs, on peut désormais acheter des mappemondes à recouvrir de gommettes afin d’y pointer les pays visités. Cette expression traduit scrupuleusement la course quantitative au voyage et rejoint l’expression tout aussi insupportable et usitée : « ça, c’est fait ». C’est vu, on peut ranger cela aux archives et passer à la destination suivante. Aussi peu de souvenirs qu’il en restera dans vingt ans, la fierté de l’avoir fait demeurera et pourra être partagée au gré des dîners mondains. La deuxième chose que dit le verbe faire s’agissant du voyage, c’est l’arrogance du voyageur qui prétend avoir tout saisi du pays dans lequel il s’est rendu. Alors qu’un simple « Je suis allé à… » ou un « j’ai effectué un voyage à… » rendent compte d’une certaine humilité, l’expression « j’ai fait… » laisse penser que le voyageur aurait expérimenté tout ce qu’il y avait à expérimenter du pays dans lequel il s’est rendu, montrant ici un mépris abyssal pour la culture, les paysages ou encore le peuple dudit pays. Car soyons clair, quiconque prétend « avoir fait Bali » (ou tout autre lieu) après deux semaines de voyage est au mieux un ignorant, au pire un imbécile. Prenons l’exemple de la France. Qui pourrait prétendre « avoir fait la France » ? Alors qu’une vie ne serait pas suffisante pour y parcourir ses paysages, y découvrir la richesse et la diversité de sa culture, son histoire, sa gastronomie, ses langues régionales, ses mœurs et coutumes. Quand bien même cela serait possible, qui pourrait consciemment se défaire de sa subjectivité pour y épouser l’âme d’un finistérien en plein fest-noz, d’un strasbourgeois pendant le marché de Noel, d’un Dunkerquois au carnaval ou encore d’un basque aux férias de Bayonne ? Si l’on peut l’approcher, voire le toucher du doigt, jamais on ne pourra faire corps et âme avec un pays tant il est impossible, au-delà de la manière que l’on a d’interpréter les choses de façon subjective (c’est-à-dire à l’aune de sa propre histoire, de son éducation, de sa culture etc.), de saisir l’essence d’un pays et du peuple qui l’habite. « Faire un pays », c’est autant le mépriser que se tromper soi-même.

Le voyage est un nouveau snobisme :

Associé au voyage, le snobisme revêt deux aspects. Le premier est d’ordre financier. Le voyage est devenu un signe extérieur de richesse équivalent à la voiture de sport, à la grosse maison ou à la montre de luxe. A tel point que celui qui reste chez lui pour ses vacances fait souvent l’objet de pitié ou de mépris. La course au plus beau ou au plus grand voyage est même parfois l’occasion d’une démonstration de force qui n’est pas sans rappeler celle du gorille qui se frappe le torse. Parfois, la combine s’ajoute au cynisme. Ainsi rencontrons-nous occasionnellement ces délicieux spécimens qui n’hésitent pas à négocier licenciement ou rupture conventionnelle pour pointer au chômage et financer ainsi leurs voyages au bout du monde, là où tout ne coûte rien. La tête haute, ces voyageurs de pacotille rentrent alors en France, content leurs « expériences » et se vantent de ces « aventures humaines » dont ils cachent bien qu’elles ont été presque entièrement financées par ceux dont ils moquent le manque d’ouverture au monde. Ce qui nous amène au deuxième aspect que prend le snobisme du voyage : le snobisme intellectuel.

         C’est à mon sens le plus sournois. Le voyage est devenu un snobisme intellectuel qui laisse penser que la sagesse et l’ouverture aux autres passeraient inévitablement par lui. Quiconque n’aurait pas voyagé, n’aurait pas vu d’autres cultures, vivrait replié sur lui-même, inapte à comprendre l’autre. Le voyage serait donc l’alpha et l’oméga de toute forme de civilité, argument cher à Descartes mais tout à fait discutable. Tout d’abord, dans quelles conditions se font les voyages ? Dans un hôtel de luxe all-inclusive ? Avec des excursions pré-programmées via des circuits touristiques validés en amont ? Quand bien même l’on passerait trois semaines, six mois ou deux ans chez l’habitant, l’on toucherait à peine du doigt le pays visité mais par-dessus tout, pourrait-on faire confiance à l’impartialité de son jugement pour en tirer quelque conclusion ? La réponse est non. La démarche du voyage et la volonté de s’ouvrir à la culture du pays visité sont louables. Mais précisément parce qu’elles sont volontaires, elles impliquent une certaine disposition de l’esprit à tout accueillir favorablement, bref, à sombrer dans le naïf optimisme, comme à ignorer tout ce qui pourrait faire l’objet de réserves. Baudelaire ne s’y trompe pas et écrit dans son poème consacré au voyage : « Frère qui trouvez beau tout ce qui vient de loin. » Par ailleurs, pour prétendre apprendre quelque chose du pays visité et de sa culture, encore faudrait-il également se libérer des déterminismes qui constituent notre personnalité et altèrent notre jugement (notre éducation, notre histoire, notre culture etc.). Bref, ceci est impossible et rend tout voyage impropre à établir un quelconque avis définitif sur le pays visité. A peine peut-on se faire une vague idée soumise à de nombreuses circonspections. Alors oui, voyager est une bonne chose. Mais spéculer sur l’apport intellectuel et moral du voyage n’a pas de sens et traduit une forme de mépris bourgeois pour celui qui ne voyage pas.

Le voyage : une promesse morale non tenue…

     Quel pourcentage de la population mondiale peut se targuer de voyager et de « s’ouvrir au monde » ? La sagesse morale serait donc le monopole d’une petite élite qui a les moyens de courir le globe ? J’ai en horreur cette idée. Socrate n’a quitté Athènes que pour effectuer son service militaire. N’est-il pas un homme sage ? Emmanuel Kant n’a jamais quitté son village de Königsberg, de sa naissance à sa mort. N’est-il pas le plus moral des philosophes des Lumières ? Le paysan qui laboure la terre, respecte son prochain, travaille humblement et fait face avec dignité à ses obligations, ne mérite-t-il pas d’être traité comme le plus accompli des voyageurs ? Voyager est une chose. Ce que l’on fait, ou plutôt ce que l’on n’en fait pas en est une autre. Le voyage n’est nullement un argument d’autorité pour distribuer les bons points. Et qui voyage ne dispose pas par essence d’un brevet d’honorabilité. A l’occasion d’un des quelques voyages que je fis, je rencontrai à Port-Louis un guide du célèbre Jardin Pamplemousse. Cet homme avait à peine quitté son île. Pour autant, il était passionné par la France. Il en connaissait les principales villes, les grands hommes et l’histoire avec une érudition qui fit mon admiration. Il maîtrisait la culture politique de l’hexagone mieux que n’importe quel français. Pourtant, il n’en avait jamais foulé la terre. Cet homme était une leçon à lui tout seul ; une leçon d’humilité pour ceux qui se gaussent de voyager alors qu’ils ne font que se mouvoir, et un message de dignité pour les sédentaires qui ne peuvent pas voyager et qui font l’objet des récurrentes leçons de la part des premiers. Du reste, s’il y a bien une chose dont les sédentaires peuvent se féliciter, c’est de la faiblesse de leur empreinte carbone. Non comme ces écolos d’opérette qui ne rechignent guère à distribuer les leçons de respect de la nature tout en courant les aéroports pour s’ouvrir aux autres… Car les grands moralistes voyageurs se targuent souvent d’être d’exemplaires militants écolos, comme Ian Brossat, l’adjoint communiste d’Anne Hidalgo à la Mairie de Paris, lequel s’érige en khmer vert tout en s’affichant aux quatre coins du monde sur son compte Instagram, faisant ainsi éclater son bilan carbone. Le malaise révélé, il a depuis trouvé la solution. Son profil est désormais privé…

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Car non tenable :

     A quoi bon poursuivre cette course au voyage ? Quel intérêt y a-t-il à vouloir tout voir, tout faire ? Le but sera-t-il un jour atteint ? A quoi bon visiter un pays en coup-de-vent, le cocher sur la carte, ne jamais y revenir pour inévitablement ne rien en retenir ? Si l’on aime voyager, ne vaut-il pas mieux revenir de temps en temps à un endroit que l’on a aimé ? Évoluer avec lui ? Le faire sien ? En réalité, les paysages que l’on observe sont comme ces livres que l’on avait lus dans sa jeunesse et que l’on redécouvre plus tard avec les yeux de la maturité. Notre perception sur eux change et s’affine avec l’expérience. Il en est de même des lieux que l’on aime. Le voyage ne doit pas être cette fuite quantitative en avant, mais l’occasion de déplacer ses racines. Avant cela, il convient de s’ancrer quelque part, d’épouser le monde par un attachement viscéral à un lieu, une culture, un terroir, une langue. Cette nécessité de s’ancrer au monde est merveilleusement imagée par le mythe mélanésien de l’arbre et la pirogue. Le voici : tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la pirogue, c’est à dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité. Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’arbre qu’on fabrique la pirogue.

La nécessité de l’attachement pour donner sens au voyage :

      La Bretagne est mon arbre. J’évolue avec elle. J’habite le monde par mon attachement presque charnel à elle. Mais c’est aussi à la faveur de cet attachement, de cette relation particulière que j’entretiens avec cet endroit du globe, que je peux voyager. C’est un point de repère, un indice de comparaison autant qu’un phare dans la nuit. J’y retournerai tant que j’y prendrai du plaisir. Et si cela doit durer encore cinquante ans, soit. On moquera peut-être mon manque de témérité et d’ouverture tandis que je louerai ma loyauté, ma fidélité et ma propension à privilégier mon bonheur. Le voyage doit être un plaisir, non une course vaniteuse autant qu’une promesse intellectuelle et morale chimérique. Lorsque j’aime un plat dans un restaurant, je le recommande presque systématiquement quand j’y retourne. On raille mon manque d’attrait pour l’aventure culinaire mais je m’en moque. Je préfère la certitude du plaisir à la possibilité de la déception. Ma vision du voyage est déterminée par le même état d’esprit.

         Pour moi, la Bretagne est déjà l’occasion d’un voyage. Elle me permet de penser, de méditer, de me retirer en moi. Le premier voyage est peut-être intérieur. C’est ce que pense Marc-Aurèle : « On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. Et toi-même, tu as coutume de désirer ardemment ces lieux d’isolement. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l’heure que tu veux, te retirer en toi-même. » En somme, le voyage est une invitation à changer son regard sur les choses. C’est une école d’humilité en ce qu’il nécessite de faire la lumière sur soi-même et de se libérer de ses passions et aliénations afin de saisir pleinement la lumière de ce sur quoi notre regard et notre âme se portent. Le voyage n’est pas une fin. Il ne constitue qu’un outil parmi d’autres vers l’épanouissement et la sagesse. Contrairement au discours snob et bien-pensant, l’obsession du voyage ne traduit pas, dans bien des cas, une soif désintéressée de connaître le monde et de s’ouvrir l’esprit. Mais bien davantage une incapacité à habiter le monde et à le faire sien autrement que par une vaniteuse et utopique course au mouvement.

*

         Au soir de mon existence, lorsqu’étendu sur mon lit de mort, je songerai à ma vie, à quoi penserai-je ? Aux pays que j’aurai visités ? Aux plages merveilleuses sur lesquelles mes pieds auront foulé le sable ? Aux montagnes que j’aurai gravies ? Aux rencontres fugaces qui auront essaimé mes voyages, comme autant de vaines satisfactions d’un plaisir éphémère ? Bien sûr que non. Je penserai à ma famille, mes frère et sœur, mes parents, mes neveux, mes enfants bien entendu. Je penserai aux femmes que j’aurai aimées ainsi qu’aux regrets que je ne manquerai pas de ressentir d’en avoir fait souffrir certaines. Je penserai à ceux qui m’auront fait l’immense honneur de m’avoir témoigné leur amitié. Malgré l’amour profond que je porte pour la ville de Rome, je ne crois pas un instant que je penserai au Colisée, à la Place Navone, aux chats qui peuplent délicieusement le Forum ou au jardin de la Villa Borghese. Non, je pense plutôt que je songerai à celle qui m’aura honoré de son amour éternel. Celle qui sera à mes côtés et qui enveloppera ma froide main dans la chaleur de la sienne lorsque je fermerai les yeux pour embrasser le long sommeil.

Victor Petit

3 commentaires

  1. J’attendais de lire cet article là avec impatience, quand tu l’as partagé !!! D’abord, bravo, c’est beau. J’ai l’impression de partager avec toi une amante, c’est presque incestueux ! ^^ Je partage complètement ton opinion, le voyage est souvent une démonstration de grandeur, brandie un peu comme un tableau de chasse, et c’est bien dommage. Etant voyageuse, en ce qui me concerne, c’est pas vraiment pour faire de la branlette en public que j’aime partir pour découvrir. Attirée par l’exotisme et le loin dans les coutumes, les visages, ou l’histoire, j’adore découvrir l’architecture, l’art, la bouffe, les modes de vie de nos congénères humains. Je n’oublierai jamais la Thailande, et ça a été une grande source d’inspiration et une baffe dans la gueule. Je n’oublierai jamais l’Australie, même si je n’en ai vu qu’un tout petit bout parce que j’étais bien entourée, et que ses habitants m’ont surpris. J’avais des aprioris, je pensais les australiens aussi incultes que les américains. Il n’en est rien. Je n’oublierai jamais l’Islande et j’espère pour mes vieux jours, passer 6 mois là-bas et 6 mois en Bretagne. Car même si je rêve de voir de mes yeux Pétra, ou les cénotes mexicains, l’Egypte, l’île de Pâques, ou la Nouvelle-Zélande, j’ai comme toi, mes territoires de prédilection, mes repères, mes QG.

    De plus, cette histoire d’empreinte carbone finit de me culpabiliser. Avec mon pote Matthieu, on discutait de l’Effondrement (la théorie des collapsologues), le mois dernier, et on se disait qu’il serait bon de permettre à un étudiant fraichement sorti du bac de voyager un an, s’il le souhaite (je sais c’est discutable, mais c’est la coutume en Islande, il me semble et c’est pas idiot), et après, pas plus d’un voyage en avion par an. Pour tout le monde. J’ai discuter avec Eynar, un jeune islandais à Reykjavik qui me l’a confirmé (c’est récurrent pour les diplômés Islandais de partir, 1 an et de revenir après démarrer leurs études).. Et qui avait rencontré pleins de gens cool dans notre pays.

    La Bretagne reste bien entendu en tête, et 4ever. Gros boujou

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