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Pour qu’une société soit quelque chose de plus qu’un ensemble d’individus dont les rapports sont régis par un contrat, pour qu’une société suggère quelque chose de plus grand qu’un simple pacte de non-agression dessiné par des lois, pour qu’une société existe en tant que principe collectif supérieur, il faut que règne une certaine concorde entre ses membres. C’est par cette concorde que se crée et perdure une communauté politique. Ce que j’entends par concorde, c’est l’idée que les membres de la société ont collectivement conscience de faire partie d’un ensemble. Et que l’avenir de cet ensemble constitue le dessein de leur association et, in fine, leur bien à chacun. De sorte qu’avant même de penser à leurs propres intérêts, les membres de la communauté politique s’inquiètent en premier lieu des effets de leurs actions sur la communauté politique. Pour ce faire, il est indispensable qu’existe un certain accord minimal au sein du peuple sur ce qui est du ressort des valeurs communes, du mode de vie, des mœurs, des coutumes, des traditions ou encore des lois.
Cet accord donne lieu à une forme d’homogénéité du peuple qui, aussi nécessaire qu’elle soit, est bien évidemment relative. En effet, une nation qui serait par trop homogène serait suspectée, à juste titre, d’être totalitaire. Mais une nation qui ferait du droit à la différence la maxime de son action serait in fine ingouvernable, et propice à la guerre de tous contre tous. La nuance doit être de mise. En réalité, j’entends qu’une nation qui travaille à l’instauration d’une certaine homogénéité de son peuple, en vue de favoriser la concorde en son sein, ne nie pas que les individus puissent être différents. De toute façon, ils le sont par nature. Ils vivent tantôt à la ville, tantôt à la campagne. Leur façon de parler est marquée par des accents et des vocabulaires différents. Les paysages dans lesquels ils vivent créent inévitablement des différences s’agissant de leurs comportements et psychologies – selon que l’on vit au bord de la mer, dans les montagnes, dans une ville ou à la campagne. Ils ont des spiritualités différentes et appartiennent à des régions aux identités souvent fortes… La nation qui travaille à l’instauration d’une certaine homogénéité de son peuple considère que quelque chose doit rassembler les individus, que ce quelque chose est plus grand que leurs différences, et que ce quelque chose doit être en mesure de transcender ces différences.
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Ne nous leurrons pas. La communauté politique française a toujours été traversée de fractures politiques, identitaires, religieuses, philosophiques ou encore idéologiques. L’histoire s’en rappelle. Mais jamais la communauté n’avait été constellée de micro-communautés aussi éparses, aussi revendicatrices, aussi jalouses les unes des autres, reléguant l’idée de bien commun au rang de vieille argutie réactionnaire et liberticide. Dans Political order in changing societies, Samuel Huntington écrit ceci : « Dans chaque pays, les citoyens et leurs chefs partagent la même vision de l’intérêt de la société, des traditions et des principes sur lesquels la communauté politique est fondée ». Aujourd’hui, il semble impossible que les citoyens et leurs chefs puissent partager la même vision tant d’une part les citoyens sont désunis entre eux, et d’autre part tant leurs chefs semblent relever d’une caste déconnectée des membres de la société. Il y a cinquante à soixante ans, l’unique fracture ou presque opposait les communistes aux libéraux et aux conservateurs. Aujourd’hui, l’on constate une archipéllisation totale de la nation entre les gagnants et les perdants de la mondialisation, les élites mondialisées et les esthètes du terroir, le public et le privé, les éduqués et les analphabètes, les progressistes et les conservateurs, les croyants et les athées, les tenants d’une France attachée à ses racines catholiques et les extrémistes laïcards, le peuple et les élites, les jeunes et les vieux, les blancs et les gens de couleur, les uns qui veulent préserver l’humanité des dangers de l’obésité et les autres qui accusent les premiers de grossophobie, sans oublier bien sûr les minorités sexuelles, religieuses, culturelles, sociales ou ethniques… la liste semble sans fin. Tous défendent leurs intérêts individuels, de classe ou micro-communautaires. Tous ont une idée qui leur est propre de ce que doit être la France, de sorte que plus aucun projet commun ne semble en mesure de les rassembler tant leurs intérêts son divergents. Lorsque les hommes n’ont plus de valeurs qui leur sont communes, et que l’on se contente d’assoir leur société sur la liberté individuelle et les seuls droits des individus, on multiplie les occasions de conflits au sein de la communauté. Car fatalement, il arrive un moment où leurs désirs et intérêts deviennent incompatibles.
En définitive, c’est désormais l’individu qui est entendu comme sujet politique et non plus la communauté elle-même. Ce basculement engendre deux choses que l’on a vues précédemment. L’individualisme ; de sorte que chacun est incité à se définir non plus en tant qu’une réalité qui le dépasse, mais en tant que projection subjective de lui-même. Ainsi je ne suis pas un homme parce que je suis pourvu de deux chromosomes X et Y, mais parce que je me définis moi-même comme tel – ainsi je pourrais très bien me définir comme une femme si je le souhaitais. Et narcissisme ; car chacun tend désormais à se définir relativement à ce qui précisément le différencie d’autrui, à tout le moins le distingue de la masse (désir narcissique d’être le seul, unique…). C’est ainsi que s’exaltent les particularismes de tous ordres (religion, culture, ethnie, genre, préférence sexuelle…) et que la communauté s’abreuve de micro-communautés qui finissent par l’invisibiliser avant que de la liquider définitivement.
On peut relever un paradoxe. Toujours plus nombreuses sont les minorités qui revendiquent leur droit à la différence. Elles regrettent de ne pas être représentées en tant que minorités, elles déplorent d’être invisibilisées et de ne pas avoir de modèles auprès de qui s’identifier. Mais en même temps, elles refusent d’être traitées différemment, ou encore d’être « ramenées à leurs singularités ». A titre d’exemple, la militante antiraciste Rokhaya Diallo se définit comme « afroféministe ». Elle se dit fière d’être noire et musulmane et considère que « le concept d’universalisme français est un mythe[1] ». Ainsi revendique-t-elle son appartenance à une ethnie particulière, et entend-elle être reconnue par la société non simplement en tant que citoyenne française, mais en tant que membre de cette micro-communauté – ce qui se traduit dans son regret de ne pas voir assez de personnes de couleur noire à la télévision. Mais elle revendique également son attachement profond à l’Afrique (d’où elle ne vient pas) en tant qu’« afro-descendante », voire d’« afropéenne[2] ». Pour autant, la même Rokhaya Diallo regrette d’être sans cesse ramenée à sa couleur de peau et à son origine africaine, déplorant qu’au quotidien, la question de ses origines lui soient posées de façon sempiternelle. Nous avons ici une militante qui, d’un côté, rejette l’universalisme et revendique son droit d’être différente, mais qui, de l’autre, ne supporte pas de se voir traitée en tant que personne différente. On retrouve ce paradoxe chez nombre de micro-communautés (ou minorités comme on aime à dire), qui d’un côté se réclament d’une différence qu’ils souhaitent porter en étendard, et de l’autre ne supportent pas d’être réduites à leurs particularismes.
In fine, ce paradoxe conduit à la politique très en vogue dite d’« inclusion », terme définie par le Larousse comme « l’action d’intégrer une personne, un groupe, [afin] de mettre fin à leur exclusion (sociale notamment)[3] ». Dit autrement, c’est l’idée que tous les champs de l’activité humaine devraient prendre en compte, dans leur fonctionnement, toutes les singularités dont sont affublés les hommes ou dont ils s’affublent eux-mêmes. La question de l’inclusion est née de deux choses :
- L’éclatement de la communauté nationale à travers le primat de l’individu sur le collectif. Ce qui a eu pour effet de multiplier les revendications identitaires de tous ordres (religieuses, ethniques, culturelles, sexuelles ou encore de genre…).
- Et le renoncement des politiques à statuer sur ce qui relève de la vie bonne[4] – l’important résidant dans le fait que chacun demeure libre d’adopter le mode de vie qui lui plaît.
Dans nos démocraties libérales, la question de l’éclatement de la communauté politique est accentuée par la taille toujours croissante de nos sociétés. Plus vaste et diverse est la communauté politique, plus il est complexe de la maintenir relativement unie. En effet, au-delà d’une certaine taille, les structures de la société perdent de leur autorité et de leur inflexibilité sur la communauté politique. Car autant il est difficile d’adopter un mode de vie dissident ou de revendiquer une identité singulière dans une petite société, au sein de laquelle la coexistence est une réalité que rend possible sa taille modeste, autant cela est beaucoup moins aisé au sein d’une société vaste, car les occasions d’échanges y sont bien moins nombreuses. D’ailleurs, la politique désigne la vie de la polis, la cité. Les grecs avaient compris que la communauté politique ne pouvait exister et perdurer que dans le cadre d’une taille limitée. L’Empire romain a commencé à décliner à partir du moment où sa taille, devenue bien trop grande, ne lui permettait plus d’absorber et d’agréger les différents modes de vie qui l’émaillaient à sa communauté politique. Aujourd’hui, une nation de taille moyenne comme la France compte dix millions d’habitants de plus que l’Empire romain à son apogée…
Alors, afin d’agréger les innombrables micro-communautés qui fracturent la France à une communauté politique qui est en réalité factice, notre nation, comme nombre de démocraties occidentales qui se réclament du progressisme, a donc recours à l’inclusion. Hélas, puisqu’il y a autant d’identités que d’individus, la course à l’inclusion est sans fin. Du reste cette course offre-t-elle son lot de délires tous plus grotesques les uns que les autres. Aux États-Unis, un élu démocrate ouvre la session parlementaire du Congrès américain par une « prière inclusive », concluant son oraison par « awomen » au lieu de « amen »[5]. L’élu en question, Emmanuel Cleaver, ignorait probablement que amen n’a rien à voir avec le mot men puisqu’il est hébreu. Tant pis pour le sens des mots, l’important résidant dans l’inclusion des femmes. Au Canada, Mecque du progressisme et de l’inclusion, le Premier Ministre Justin Trudot, interrogée par une jeune femme lors d’une assemblée publique, croit bon de corriger sa questionneuse qui venait de prononcer le mot mankind (« humanité » en anglais, terme qui contient le mot « homme ») en lui indiquant qu’il est préférable d’employer le néologisme « peoplekind » (« homme » est ici remplacé par le terme générique « gens »). Et d’ajouter : « This is more inclusive »[6]. En France, c’est l’écriture inclusive qui fait son chemin. Utilisée par nombre d’administrations, d’universités, d’individus et présente dans certains manuels scolaires, l’écriture inclusive a pour vocation d’œuvrer en faveur de l’égalité femmes-hommes par l’usage du point médian, lequel est censé mettre fin à la fin règle qui veut que le masculin figure le genre neutre[7]. L’écriture inclusive entend également féminiser les noms ou encore les professions (auteur-autrice, écrivain-écrivaine…). D’après ce raisonnement, le perse et le turc étant des langues non genrées, on s’étonnera de la condition des femmes en Turquie et en Iran…
Reste que dans les faits, l’on demeure dans la guerre de tous contre tous car chaque minorité s’entend elle-même comme communauté politique et espère revendiquer ses droits au détriment de ceux des autres, et bien évidemment, au détriment du bien commun. L’égalité des droits peut paraître un noble combat, mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. S’il n’y a plus aucune identité commune qui transcende les particularismes identitaires des micro-communautés, les micro-communautés se livrent une guerre pour les leaderships médiatique (il faut être présent partout), juridique (la revendication et l’obtention de nouveaux droits) et idéologique. Et parce que la victime est forcément du côté du bien, cette guerre des micro-communautés donne lieu à une sorte de concurrence victimaire, chacune d’entre elles rêvant de remporter la palme de la victimisation.
La modernité avait inscrit l’individu au cœur du projet de société. Avec la postmodernité, l’individu s’affranchit du commun pour revendiquer sa singularité au sein de micro-communautés, lesquelles signent le retour du tribalisme. Encore une fois, la France a toujours été une nation diverse. Sa diversité (linguistique, géographique, culturelle, spirituelle…) a cessé de constituer un problème dès lors que la nation a su agréger les particularismes en une communauté de destin[8]. Si la nation n’assure plus son rôle de vecteur unifiant, la communauté se fracture. L’on tente alors de recréer artificiellement une communauté politique par le biais de l’inclusion, c’est-à-dire en spécifiant l’existence des micro-communautés au sein du commun – en tâchant de n’en oublier aucune pour surtout ne vexer personne…
L’inclusion, c’est l’action de mimer une communauté par le surlignage de tout ce qui démontre précisément qu’elle n’en est pas une.
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La nation française n’est plus pensée en tant que communauté politique, mais en tant qu’espace composé de micro-communautés tenues entre elles par des rapports de pouvoir. Ces rapports de pouvoir mettraient aux prises des dominants, privilégiés et oppresseurs (les blancs, les catholiques, les hommes cisgenres, les riches…) et des dominés, opprimés et victimes par nature (les minorités ethniques noires et maghrébines, les musulmans, les femmes, les minorités sexuelles…). A travers cette lecture marxienne et manichéenne – il y a les bons et les méchants –, tous les rapports économiques et sociaux sont pensés via le prisme des différences. Avec en toile de fond l’idée que les différences engendrent des inégalités, lesquelles inégalités sont, de fait, considérées comme injustes. De sorte que si un jeune maghrébin ne convainc pas lors d’un entretien d’embauche, son échec sera imputé de facto au racisme oppresseur du recruteur blanc. Entendons-nous bien. Il serait stupide de nier que puissent exister des cas de discriminations à l’embauche ou encore dans l’accès au logement. Mais il est grotesque de penser ces phénomènes sous le seul prisme du racisme et du rapport dominant-dominé comme s’échine à le faire une certaine idéologie antiraciste importée des USA (nous y reviendrons).
Plus prosaïquement, à l’instar de la notion d’inclusion cette obsession différentialiste suggère son lot de délires tous plus invraisemblables les uns que les autres. Ainsi, l’on en vient à se demander s’il ne vaudrait mieux pas parler de « personne » de neige plutôt que de « bonhomme de neige »[9]. Certaines néo-féministes comme Marguerite Stern disent désormais : « elle neige[10] ». Pour d’autres, s’agissant d’une femme, il conviendrait de rendre « femmage[11] » et non plus « hommage » – ce qui revient paradoxalement à rendre plus visible encore la fracture entre hommes et femmes. Du côté des jouets, M. Patate, l’immense succès de la société Hasbro, laisse place à une famille non-genrée[12]. En Angleterre, on ne dit plus « donner le sein », mais « donner la poitrine » afin de ne pas blesser les transgenres[13]. Du côté des journalistes progressistes du média Slate, on regrette qu’il n’y ait pas de personnes obèses chez les super-héros, signe d’une grossophobie évidente[14]. Dans un registre différent, on ne devrait plus dire de quelqu’un qui aurait été lavé de tout soupçon qu’il a été « blanchi », car le blanc figurerait la couleur de la pureté par opposition au noir, ce qui serait raciste. En Espagne, un collectif antispéciste, transféministe et libertaire (tout ça à la fois) entend vouloir « séparer les coqs et les poules pour ne pas qu’elles soient violées[15] ». La lutte contre la culture du viol arrive dans les basse-cours. Citons bien sûr le fameux « féminicide », néologisme absurde qui prétend que les femmes qui sont assassinées par leurs conjoints le sont précisément pour la seule raison qu’elles sont des femmes. Bref, tous les champs de la vie humaine sont observés sous le seul prisme des particularismes de chacun, c’est-à-dire de ce qui tend à singulariser les individus (narcissisme et susceptibilité), à les isoler (ressentiment et orgueil) et finalement à les séparer (fracture). Avec pour effet que quand l’individu prime sur le groupe, c’est l’exception qui fait la norme, soit la tyrannie des minorités.
A mesure que la communauté politique se fracture, l’injonction de tolérance faite aux individus ne cesse de se faire plus pressante. La raison est simple. S’il n’y a plus de cadre normatif, s’il n’y a plus de valeurs universelles et absolues au sein de la communauté, et si chacun est libre de faire ou d’être ce dont il a envie, les individus doivent apprendre à se supporter. Ainsi requise, la tolérance n’est pas une vertu mais une nécessité – ce qui précisément la disqualifie comme vertu. Et cela ne marche qu’un temps. Car tôt ou tard, la tolérance devient permissivité, et alors vient la guerre de tous contre tous.
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Résumons. La déconstruction de la culture française en tant que culture de convergence et système normatif, la conception du bien commun comme forme d’aliénation et d’assujettissement, l’héritage révolutionnaire qui considère que les constitutions sont faites non pour des nations mais pour des individus, bref, toute cette pensée libérale inspirée des idéaux du XVIIIème siècle a engendré quelque chose de fondamental : l’idée qu’il n’y a pas de communauté politique, mais simplement un ensemble d’individus liés les uns aux autres par un contrat social. Ainsi chacun est libre de définir son propre mode de vie, chacun est libre de construire son propre système moral, chacun est libre de définir ce qu’il tient pour bon et juste. Aucun mode de vie n’est supérieur ou ne vaut plus qu’un autre, il n’y a plus de culture de convergence. Hélas, l’appel à la tolérance n’est qu’un vain mot car, inévitablement, les modes de vie finissent par entrer en conflit. A l’image des progressistes qui obtiennent le mariage pour tous au grand désarroi des musulmans et cathos tradis. Le consensus est impossible et les fractures identitaires ne cessent de se creuser.
Aucun consensus relatif n’est désormais envisageable quant à un mode de vie susceptible de rassembler philosophiquement, spirituellement et « identitairement » le plus grand nombre. N’existe plus qu’un archipel de micro-communautés luttant les unes contre les autres. Finalement, la seule chose qui permet de rassembler ces micro-communautés, c’est la consommation, l’acte d’achat donc l’argent. Comme disait Voltaire : « Quand il s’agit d’argent, tout le monde est de la même religion ». Hermès et Apple séduisent autant la bobo vegan de Little Italy que la catho tradi de Versailles ou même que la saoudienne qui porte le niqab.
Je consacrerai un texte aux fractures identitaires, dont je viens de brosser un rapide portrait. Mais en premier lieu, c’est aux fractures économiques et sociales que je vais me consacrer, lesquelles sont de deux ordres :
- La fracture qui oppose la classe dirigeante aux classes populaires et moyennes réduits à l’état de « sans-dents » (François Hollande) ou encore de beaufs « qui fument des clopes et roulent au diesel » (Benjamin Griveaux).
- La fracture, à mon sens la plus symptomatique tant elle façonne désormais presque chaque scrutin électoral, entre les classes bénéficiaires de la mondialisation et celles qui en subissent les conséquences.
A suivre…
Victor Petit
[1] https://www.jeuneafrique.com/mag/426226/societe/rokhaya-diallo-concept-duniversalisme-francais-mythe-finalement-tres-masculin-blanc-bourgeois/
[2] Elle a d’ailleurs publié un livre avec Brigitte Sombié un livre intitulé « Afro », faisant l’éloge de l’affirmation des identités « afropéennes ». Les Arènes. 2015.
[3] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/inclusion/42281
[4] De sorte que désormais, tous les modes de vie se vaudraient et pourraient coexister.
[5] https://www.valeursactuelles.com/societe/video-amen-and-awomen-un-elu-democrate-ouvre-la-session-parlementaire-du-congres-americain-par-une-priere-inclusive-127153
[6] https://www.youtube.com/watch?v=JLfIPiqbRRs Au passage, nous noterons à travers cet exemple que, lorsqu’ils sont exercés au service du progressisme inclusif, le mansrupting et le mansplaining passent comme une lettre à la poste auprès des féministes…
[7] Toutefois, sans cynisme aucun, l’écriture inclusive n’exclut-elle pas les individus qui se déclarent comme non-binaires ? c’est-à-dire comme n’appartenant ni au genre masculin, ni au genre féminin… ?
[8] L’affaire de la nation est de maintenir la concorde dans le divers.
[9] https://www.lepoint.fr/societe/faut-il-dire-bonhomme-ou-personne-de-neige-06-11-2018-2269071_23.php
[10] https://twitter.com/margueritestern/status/1350418980855492608
[11] https://www.lefigaro.fr/vox/societe/rendre-femmage-ou-quand-le-feminisme-sombre-dans-l-imposture-linguistique-20190403
[12] https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/monsieur-patate-laisse-la-place-a-une-famille-non-genree-7900003308
[13] https://www.valeursactuelles.com/societe/royaume-uni-donner-le-sein-devient-donner-la-poitrine-pour-ne-pas-froisser-les-transgenres-128343
[14] Le principe d’un super-héros, c’est d’être plus accompli que le commun des mortels : donc plus sain, plus moral, plus malin, bref, plus. Il n’y aurait pas eu l’Iliade et l’Odyssée si Achille et Ulysse avaient été gros, aussi bête que la moyenne ou journaliste chez Slate. L’obésité tue trois fois plus que la faim dans le monde. Œuvrer pour l’acceptation de cet état de fait est tout simplement criminel et immoral. En d’autres termes, s’il ne s’agit surtout pas de blâmer les personnes en surpoids, il ne s’agit pas pour autant d’en faire l’apologie.
[15] https://www.lindependant.fr/2019/09/03/gerone-un-collectif-vegan-separe-les-poules-des-coqs-pour-eviter-les-viols,8390806.php