La « déculturation » pourrait-on dire, tant notre culture se voit détricotée depuis des décennies sinon davantage, c’est aussi l’avènement de la suprématie du rationnel sur le spirituel, de « la chose sur l’esprit » déplorerait Thomas d’Aquin. Parce qu’avec la sécularisation de nos sociétés, nous avons orchestré une séparation définitive du temporel et du spirituel, nous avons renoncé à l’idée qu’existait une essence des choses et du monde.