A quoi s’attendait Renée Greusard et toutes celles qui, attristées que leur petit carré individuel se soit rétréci, reprochent à la société de ne pas les avoir assez prévenues ? Un gosse déjà propre qui se fait son petit déjeuner tout seul ? diplômé de Sciences Po Paris avec une promesse d’embauche chez Mediapart ?
Auteur : Victor PETIT
RIP « Joyeux Noël » : L’UE a eu ta peau !
La démocratie, ce n’est pas l’idée de rassemblement, ni celle d’unité. Et ce n’est certainement pas non plus l’idée d’inclusion. La démocratie, c’est même tout le contraire. La démocratie, c’est le fait indubitable que la minorité accepte la loi de la majorité ; c’est-à-dire l’exact opposé de ce que postule Helena Dalli ; c’est-à-dire l’exact opposé de la sempiternelle logorrhée de ces candidats à l’élection présidentielle qui reprochent à leurs adversaires politiques de « diviser les français »…
Justice égalitaire : Pourquoi ?
Mais la métaphore de Nietzsche montre quelque chose d’autre, quelque chose de fondamental. La métaphore de Nietzsche montre que la notion moderne du juste, c’est l’impuissance qui se mue en vertu ; c’est la faiblesse qui se transforme en pouvoir de condamner la force et de dire ce qui est bien et ce qui est mal. Dans la Généalogie de la morale, Nietzsche écrit : « L’insurrection des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs […] L’impuissance qui ne riposte pas, est transmuée en ‘bonté’ ; la bassesse craintive, en ‘humilité’ ; la sujétion envers ceux que l’on hait en ‘obéissance’ ».
L’ONU accuse la France de « racisme systémique ». Vraiment ???
Le racisme systémique désigne un racisme qui ne serait pas conscient ; un racisme dont les manifestations ne seraient pas inscrites dans le marbre de la loi ou dans les discours, mais dans la mécanique insidieuse des comportements et de leurs reproductions inconscientes. Le racisme systémique serait comme l’éther, une substance indécelable, inodore, incolore, dont on sait qu’il existe sans jamais vraiment réussir à en démontrer l’existence autrement qu’en affirmant qu’il existe.
Un autre regard sur le handicap
» […] Dans une partie de mon histoire, j’ai avorté parce que j’avais un enfant comme vous. Mais si j’avais su qu’il aurait pu être comme vous, jamais je ne l’aurais fait ». L’épineuse question du regard que pose la société sur le handicap.
Mon nouvel essai : L’ANIMAL SPIRITUEL ET POLITIQUE : Théorie des besoins immatériels des hommes
La « déculturation » pourrait-on dire, tant notre culture se voit détricotée depuis des décennies sinon davantage, c’est aussi l’avènement de la suprématie du rationnel sur le spirituel, de « la chose sur l’esprit » déplorerait Thomas d’Aquin. Parce qu’avec la sécularisation de nos sociétés, nous avons orchestré une séparation définitive du temporel et du spirituel, nous avons renoncé à l’idée qu’existait une essence des choses et du monde.
Il y eut Vichy. Il y a Évian.
Les personnes de confession musulmane qui s’offusquent de ce tweet ne choisissent-elles pas de leur plein gré de sacrifier au rituel religieux du ramadan ? Par conséquent, au nom de quoi la société civile ou encore la sphère économique devraient subir les conséquences de ce choix libre et éclairé, et s’adapter en retour ? Cette polémique met concrètement en lumière un concept théorisé par l’écrivain Nassim Nicholas Taleb : les « minorités intransigeantes ».
L’inexorable destruction du lien social
Pour que s’exerce la démocratie, et pour que vive le politique, il faut qu’existent des lieux au sein desquels la sociabilité s’exerce, au sein desquels l’échange est possible. […] Or ce qui fait que les décisions ne sont pas prises par le peuple mais par des instances gouvernantes, c’est précisément la disparition de ces lieux d’échange…
Gagnants et perdants de la mondialisation
En réalité, ce décalage illustre de façon éclatante la fracture entre un corps élitaire sur-représenté dans les classes dirigeantes, parfaitement à l’abri du besoin, dont les préoccupations ne sont plus autres que morales, et un peuple de petites classes moyennes et ouvrières dont le quotidien toujours plus difficile le place à mille lieues de ces agitations sociétales.
Fractures françaises et mépris de classe
Une France qui serait privilégiée mais dont on n’hésite pas à spolier la petite rente pour mieux financer les privilèges de ses bourreaux : tantôt nobles et corporatistes des hautes classes, tantôt apparatchiks du système social si généreusement financé par l’argent des contribuables. Les contribuables sont des vaches à lait dont la seule raison d’exister réside dans leur capacité à remplir un mandat SEPA pour payer leurs impôts et un Pass Navigo.