A quoi s’attendait Renée Greusard et toutes celles qui, attristées que leur petit carré individuel se soit rétréci, reprochent à la société de ne pas les avoir assez prévenues ? Un gosse déjà propre qui se fait son petit déjeuner tout seul ? diplômé de Sciences Po Paris avec une promesse d’embauche chez Mediapart ?
Catégorie : Fenêtre sur cour
L’ONU accuse la France de « racisme systémique ». Vraiment ???
Le racisme systémique désigne un racisme qui ne serait pas conscient ; un racisme dont les manifestations ne seraient pas inscrites dans le marbre de la loi ou dans les discours, mais dans la mécanique insidieuse des comportements et de leurs reproductions inconscientes. Le racisme systémique serait comme l’éther, une substance indécelable, inodore, incolore, dont on sait qu’il existe sans jamais vraiment réussir à en démontrer l’existence autrement qu’en affirmant qu’il existe.
Un autre regard sur le handicap
» […] Dans une partie de mon histoire, j’ai avorté parce que j’avais un enfant comme vous. Mais si j’avais su qu’il aurait pu être comme vous, jamais je ne l’aurais fait ». L’épineuse question du regard que pose la société sur le handicap.
Il y eut Vichy. Il y a Évian.
Les personnes de confession musulmane qui s’offusquent de ce tweet ne choisissent-elles pas de leur plein gré de sacrifier au rituel religieux du ramadan ? Par conséquent, au nom de quoi la société civile ou encore la sphère économique devraient subir les conséquences de ce choix libre et éclairé, et s’adapter en retour ? Cette polémique met concrètement en lumière un concept théorisé par l’écrivain Nassim Nicholas Taleb : les « minorités intransigeantes ».
L’inexorable destruction du lien social
Pour que s’exerce la démocratie, et pour que vive le politique, il faut qu’existent des lieux au sein desquels la sociabilité s’exerce, au sein desquels l’échange est possible. […] Or ce qui fait que les décisions ne sont pas prises par le peuple mais par des instances gouvernantes, c’est précisément la disparition de ces lieux d’échange…
Gagnants et perdants de la mondialisation
En réalité, ce décalage illustre de façon éclatante la fracture entre un corps élitaire sur-représenté dans les classes dirigeantes, parfaitement à l’abri du besoin, dont les préoccupations ne sont plus autres que morales, et un peuple de petites classes moyennes et ouvrières dont le quotidien toujours plus difficile le place à mille lieues de ces agitations sociétales.
Fractures françaises et mépris de classe
Une France qui serait privilégiée mais dont on n’hésite pas à spolier la petite rente pour mieux financer les privilèges de ses bourreaux : tantôt nobles et corporatistes des hautes classes, tantôt apparatchiks du système social si généreusement financé par l’argent des contribuables. Les contribuables sont des vaches à lait dont la seule raison d’exister réside dans leur capacité à remplir un mandat SEPA pour payer leurs impôts et un Pass Navigo.
Autopsie des fractures françaises : introduction
« Ce que j’entends par concorde, c’est l’idée que les membres de la société ont collectivement conscience de faire partie d’un ensemble, et que l’avenir de cet ensemble constitue la finalité de leur association en tant qu’elle garantit, in fine, leur bien à chacun. »
Sur la polémique de l’islamo-gauchisme
Convenons-en, l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ; mais pas plus que la blanchité ou les études de genre, lesquelles traduisent, autant que le concept d’islamo-gauchisme, un prisme idéologique qui tient en réalité du militantisme. Quand on se plaît à discourir de la fragilité blanche et de la grossophobie, il est de bon ton de rester mesuré quant aux représentations caricaturales des uns et des autres.
Les Aristochats, ou le retour du IIIème Reich
Le drame de cette woke-culture, c’est finalement de penser l’Homme comme un animal, c’est à dire incapable de saisir le second degré, de faire preuve de nuance, de tempérance, de prendre de la distance par rapport aux choses, de distinguer la fiction du réel, le bien du mal, le juste de l’injuste.