« Ce que j’entends par concorde, c’est l’idée que les membres de la société ont collectivement conscience de faire partie d’un ensemble, et que l’avenir de cet ensemble constitue la finalité de leur association en tant qu’elle garantit, in fine, leur bien à chacun. »
Catégorie : Philosophia
Autopsie de la crise politique contemporaine
La classe dirigeante et les institutions n’ont plus pour finalité de gouverner et protéger un peuple en tant que masse physique, produit d’une histoire et communauté de destin. La classe dirigeante et ses institutions entendent gouverner une somme d’individus isolés les uns des autres, libres, autonomes, aux destins disjoints et aux revendications multiples.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 3/3 : idéologie
Des Misérables du repris de justice Ladj Ly à La vie d’Adèle de Kechiche, tout ce qui participe de la culture de l’excuse, de la promotion de la diversité, de l’idéologie du genre, de la transidentité, de l’homosexualité et de la haine de la France, bref, tout ce qui peut surfer sur les poncifs éculés de la postmodernité que l’on nous resserre ad nauseam est à coup sûr en haut de l’affiche.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 2/3 : déconstruction
Le danger de cette vision libertaire de l’œuvre d’art – libérée de toute contrainte d’appartenance à un quelconque mouvement artistique de son temps et de son espace – est de créer une offre artistique totalement uniforme et parfaitement indifférenciée où que l’on puisse se trouver sur la planète.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 1/3 : le relativisme
L’art a pour objet de désigner une vérité absolue : celle que toutes choses ne sont pas égales en soi, et que certaines ont plus de valeur que d’autres. Que les critères de jugement de ces choses puissent évoluer et être discutés, soit. Reste que le mot « art » porte la distinction du banal et du sublime. Or pour que cette distinction puisse être clairement établie, encore faut-il que subsiste, pour toute chose, une échelle de valeurs.
L’érotisme de la dérision : un mal postmoderne
Désormais, rien de ce qui subsiste du passé, de nos us et coutumes, de nos modes de vie comme des valeurs héritées de notre histoire, ne saurait subsister autrement qu’en tant que simples ornements dont il conviendrait bien davantage de s’amuser que de s’inspirer. Désormais, tout est prétexte au divertissement. Ce paradigme de la dérision est un terrible nihilisme en ce qu’il nous indique que rien n’a de valeur que la capacité des hommes à jouir et à se distraire sans se soucier de rien.
Vérité ? ou Sincérité ?
En perdant son aura universelle et absolue, la vérité a également perdu sa légitimité au profit de la sincérité. La canonisation de la figure de Greta Thunberg est à ce titre édifiante. Agée d’à peine 16 ans, une adolescente qui n’a aucune formation scientifique se voit reçue par les plus puissants chefs d’État de la planète pour la seule et unique raison que sa colère serait sincère…
Génération « Venez comme vous êtes »
Il est dit aux hommes qu’ils sont parfaits avant que d’entrer en société. De ce fait, il leur est tout autant expliqué qu’on ne saurait exiger d’eux aucun travail sur eux-mêmes en contrepartie des droits qui leur sont octroyés puisque lesdits droits leur sont conférés du seul fait qu’ils existent.
Le progressisme : dogme du progrès
De cette croyance quasi-religieuse en un avenir par nature radieux naît une forme d’optimisme dépressif : c’est-à-dire d’un côté la capacité à se projeter dans un futur nécessairement meilleur, et de l’autre l’idée qui en résulte que ce que nous possédons et vivons aujourd’hui est donc fade et sans intérêt.
Peut-on penser par soi-même ?
La culture qui nous a été transmise, grâce à laquelle on peut penser relativement à un langage, à des valeurs, à l’histoire, à la littérature, à la science ou encore à la philosophie, nous la devons à autrui. Nous la devons à l’expérience humaine grâce à laquelle s’est forgé, des millénaires durant, un gigantesque corpus de connaissances.