« Ce que j’entends par concorde, c’est l’idée que les membres de la société ont collectivement conscience de faire partie d’un ensemble, et que l’avenir de cet ensemble constitue la finalité de leur association en tant qu’elle garantit, in fine, leur bien à chacun. »
Sur la polémique de l’islamo-gauchisme
Convenons-en, l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ; mais pas plus que la blanchité ou les études de genre, lesquelles traduisent, autant que le concept d’islamo-gauchisme, un prisme idéologique qui tient en réalité du militantisme. Quand on se plaît à discourir de la fragilité blanche et de la grossophobie, il est de bon ton de rester mesuré quant aux représentations caricaturales des uns et des autres.
Autopsie de la crise politique contemporaine
La classe dirigeante et les institutions n’ont plus pour finalité de gouverner et protéger un peuple en tant que masse physique, produit d’une histoire et communauté de destin. La classe dirigeante et ses institutions entendent gouverner une somme d’individus isolés les uns des autres, libres, autonomes, aux destins disjoints et aux revendications multiples.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 3/3 : idéologie
Des Misérables du repris de justice Ladj Ly à La vie d’Adèle de Kechiche, tout ce qui participe de la culture de l’excuse, de la promotion de la diversité, de l’idéologie du genre, de la transidentité, de l’homosexualité et de la haine de la France, bref, tout ce qui peut surfer sur les poncifs éculés de la postmodernité que l’on nous resserre ad nauseam est à coup sûr en haut de l’affiche.
Les Aristochats, ou le retour du IIIème Reich
Le drame de cette woke-culture, c’est finalement de penser l’Homme comme un animal, c’est à dire incapable de saisir le second degré, de faire preuve de nuance, de tempérance, de prendre de la distance par rapport aux choses, de distinguer la fiction du réel, le bien du mal, le juste de l’injuste.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 2/3 : déconstruction
Le danger de cette vision libertaire de l’œuvre d’art – libérée de toute contrainte d’appartenance à un quelconque mouvement artistique de son temps et de son espace – est de créer une offre artistique totalement uniforme et parfaitement indifférenciée où que l’on puisse se trouver sur la planète.
La « diversité » devient un critère de recrutement chez Radio France
Dès l’instant où l’on intègre la diversité ethnique comme critère, inévitablement, à un moment où à un autre, c’est au détriment du mérite. Il ne peut pas en être autrement. La discrimination positive suggère toujours une discrimination négative. Ce pourquoi, seul le mérite est juste, et digne.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 1/3 : le relativisme
L’art a pour objet de désigner une vérité absolue : celle que toutes choses ne sont pas égales en soi, et que certaines ont plus de valeur que d’autres. Que les critères de jugement de ces choses puissent évoluer et être discutés, soit. Reste que le mot « art » porte la distinction du banal et du sublime. Or pour que cette distinction puisse être clairement établie, encore faut-il que subsiste, pour toute chose, une échelle de valeurs.
L’érotisme de la dérision : un mal postmoderne
Désormais, rien de ce qui subsiste du passé, de nos us et coutumes, de nos modes de vie comme des valeurs héritées de notre histoire, ne saurait subsister autrement qu’en tant que simples ornements dont il conviendrait bien davantage de s’amuser que de s’inspirer. Désormais, tout est prétexte au divertissement. Ce paradigme de la dérision est un terrible nihilisme en ce qu’il nous indique que rien n’a de valeur que la capacité des hommes à jouir et à se distraire sans se soucier de rien.
Assa Traoré – Mila : Le peuple contre les médias
Reconnaître un clivage entre le peuple et la classe médiatique relève de l’enfoncement de porte ouverte. Néanmoins, il est toujours bon de saisir les exemples que nous suggère l’actualité pour demeurer alerte sur le sujet. Cette semaine, deux événements médiatiques ont à nouveau éclairé les français d’une lumière froide et implacable sur la réalité de ce clivage.