Quand on a rogné l’Homme et sa culture jusqu’à le délester de tout ce qui le différenciait d’un animal, il ne lui reste plus qu’à satisfaire ses besoins primaires, ses désirs et ses pulsions. Et pour mieux le persuader qu’il est ainsi sur la voie du bonheur, on lui explique doctement que son moral est au beau-fixe quand il fait chauffer sa carte bancaire ou son crédit à la consommation chez Sofinco.