2019 : Mort du second degré

La lecture totalement binaire et littérale de Caroline de Haas des propos de Finkielkraut est parfaitement représentative d’une époque incapable de tout discernement comme de la moindre légèreté. Ces propos, peut-être maladroits, tiennent de la plus simple tradition littéraire française qui est celle du procédé de style : ici, l’ironie.

La mort de Voltaire !

Selon Sylviane Agacinski, l’Homme doit se montrer raisonnable et rationnel en sachant se doter de limites face au fanatisme de l’auto-engendrement. Rien de surprenant à ce qu’elle soit clouée au pilori au même titre que bien des figures historiques de gauche, non politiques, de Régis Debray à Elisabeth Badinter en passant par Michel Onfray ou José Bové.

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La parité ? Une hérésie !

plus le pays est considéré comme égalitaire (la Norvège par exemple), moins il y a de parité. Pourquoi ? Parce que les hommes et les femmes, sensibilisés à la question de l’égalité entre les sexes, ayant la chance de vivre libres dans un pays de droits, font tout simplement ce qu’ils ont envie de faire.

Décathlon : le hijab run

S’agissant du hijab de sport, Xavier Rivoire, Directeur de la Communication de Décathlon, avait déclaré qu’il s’agissait d’un « engagement sociétal ». Et là, L’enseigne bleue du groupe Mulliez se trompe complètement. Une entreprise n’a pour seule loi que l’économie, laquelle est soumise au droit. L’économie est une science qui n’entretient aucun lien avec la morale donc, par définition, attribuer des valeurs morales à une entreprise est une absurdité.

Une nouvelle éthique de la galanterie

La galanterie suppose que l’homme exclut de son comportement de séduction toute forme de grossièreté, de vulgarité, de coercition, d’agressivité ou de violence. De sorte qu’il n’appartient pas à l’homme de prendre, mais simplement d’accepter ce que la femme veut bien lui donner ; ce qui ne peut résolument pas faire de lui un prédateur…

De l’érotisme au moralisme libertaire

Le moralisme libertaire observe les relations entre hommes et femmes sous un prisme unique : celui d’un rapport contractuel car potentiellement inégalitaire. Le consentement des deux parties est l’unique moyen de sceller ce qui s’apparente à un contrat entre deux partenaires, voire un fournisseur et son client, soit l’adhésion parfaite à une société marchande basée sur la consommation. Pourquoi ? Parce que le néo-féminisme voit dans la séduction un rapport de domination qu’il convient d’annihiler.