Il est dit aux hommes qu’ils sont parfaits avant que d’entrer en société. De ce fait, il leur est tout autant expliqué qu’on ne saurait exiger d’eux aucun travail sur eux-mêmes en contrepartie des droits qui leur sont octroyés puisque lesdits droits leur sont conférés du seul fait qu’ils existent.
Étiquette : morale
Les besoins immatériels / Partie 3 : Spiritualité et sacré comme conditions de la réalisation de soi
Par la culture qu’il a reçue, l’être humain ne pense plus rationnellement, ni ne prend plus ses décisions relativement à la seule utilité de celles-ci, mais en vertu de valeurs dont le caractère sacré dépasse ses propres intérêts.
C’était mieux avant ?
Sans but, le mouvement est davantage une errance qu’un voyage. Si je ne puis dire de façon tout à fait certaine que c’était mieux avant, je dis le plus sereinement du monde qu’il y a de quoi trouver du mieux, sinon du bien dans les siècles passés. Une capacité à construire un idéal et à rêver une ambition collective. Une capacité à penser l’Homme comme un être spirituel qui s’inscrit dans une chaîne humaine, non comme un simple individu dont l’horizon indépassable réside dans son désir de consommer.
JUSTICE – Michael Sandel
Au travers de quelques exemples et exercices de pensée, l’auteur vient à considérer la justice comme relevant de trois axes majeur : la maximisation du bien-être, la garantie des libertés individuelles et la promotion de la vertu.
Quel sens donner au travail ?
Est-ce parce que le travail est aimable qu’on le fait avec passion, comme l’aurait pensé Descartes ? Ou est-ce parce qu’on fait son travail avec passion que l’on finit par l’aimer, comme l’aurait figuré Spinoza ?
De l’érotisme au moralisme libertaire
Le moralisme libertaire observe les relations entre hommes et femmes sous un prisme unique : celui d’un rapport contractuel car potentiellement inégalitaire. Le consentement des deux parties est l’unique moyen de sceller ce qui s’apparente à un contrat entre deux partenaires, voire un fournisseur et son client, soit l’adhésion parfaite à une société marchande basée sur la consommation. Pourquoi ? Parce que le néo-féminisme voit dans la séduction un rapport de domination qu’il convient d’annihiler.