Une critique des Droits de l’Homme

Puisque les hommes sont bons par nature, puisqu’ils sont pardonnés quoi qu’ils fassent, puisque c’est la société qui les corrompt, alors toutes les normes qui jadis les disciplinaient, les préparaient à vivre en société relativement à une culture, à des mœurs, à des coutumes, à certaines manières policées de se comporter, tous ces codes de conduite et de bienséance qui tenaient davantage du « paraître » que de l’ « être », toutes ces règles morales n’ont plus lieu d’exister en tant qu’elles sont des normes aliénantes qui les empêchent de vivre pleinement leur état de nature.