La démocratie, ce n’est pas l’idée de rassemblement, ni celle d’unité. Et ce n’est certainement pas non plus l’idée d’inclusion. La démocratie, c’est même tout le contraire. La démocratie, c’est le fait indubitable que la minorité accepte la loi de la majorité ; c’est-à-dire l’exact opposé de ce que postule Helena Dalli ; c’est-à-dire l’exact opposé de la sempiternelle logorrhée de ces candidats à l’élection présidentielle qui reprochent à leurs adversaires politiques de « diviser les français »…
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Justice égalitaire : Pourquoi ?
Mais la métaphore de Nietzsche montre quelque chose d’autre, quelque chose de fondamental. La métaphore de Nietzsche montre que la notion moderne du juste, c’est l’impuissance qui se mue en vertu ; c’est la faiblesse qui se transforme en pouvoir de condamner la force et de dire ce qui est bien et ce qui est mal. Dans la Généalogie de la morale, Nietzsche écrit : « L’insurrection des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs […] L’impuissance qui ne riposte pas, est transmuée en ‘bonté’ ; la bassesse craintive, en ‘humilité’ ; la sujétion envers ceux que l’on hait en ‘obéissance’ ».
Mon nouvel essai : L’ANIMAL SPIRITUEL ET POLITIQUE : Théorie des besoins immatériels des hommes
La « déculturation » pourrait-on dire, tant notre culture se voit détricotée depuis des décennies sinon davantage, c’est aussi l’avènement de la suprématie du rationnel sur le spirituel, de « la chose sur l’esprit » déplorerait Thomas d’Aquin. Parce qu’avec la sécularisation de nos sociétés, nous avons orchestré une séparation définitive du temporel et du spirituel, nous avons renoncé à l’idée qu’existait une essence des choses et du monde.
L’inexorable destruction du lien social
Pour que s’exerce la démocratie, et pour que vive le politique, il faut qu’existent des lieux au sein desquels la sociabilité s’exerce, au sein desquels l’échange est possible. […] Or ce qui fait que les décisions ne sont pas prises par le peuple mais par des instances gouvernantes, c’est précisément la disparition de ces lieux d’échange…
Autopsie des fractures françaises : introduction
« Ce que j’entends par concorde, c’est l’idée que les membres de la société ont collectivement conscience de faire partie d’un ensemble, et que l’avenir de cet ensemble constitue la finalité de leur association en tant qu’elle garantit, in fine, leur bien à chacun. »
Autopsie de la crise politique contemporaine
La classe dirigeante et les institutions n’ont plus pour finalité de gouverner et protéger un peuple en tant que masse physique, produit d’une histoire et communauté de destin. La classe dirigeante et ses institutions entendent gouverner une somme d’individus isolés les uns des autres, libres, autonomes, aux destins disjoints et aux revendications multiples.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 3/3 : idéologie
Des Misérables du repris de justice Ladj Ly à La vie d’Adèle de Kechiche, tout ce qui participe de la culture de l’excuse, de la promotion de la diversité, de l’idéologie du genre, de la transidentité, de l’homosexualité et de la haine de la France, bref, tout ce qui peut surfer sur les poncifs éculés de la postmodernité que l’on nous resserre ad nauseam est à coup sûr en haut de l’affiche.
Les Aristochats, ou le retour du IIIème Reich
Le drame de cette woke-culture, c’est finalement de penser l’Homme comme un animal, c’est à dire incapable de saisir le second degré, de faire preuve de nuance, de tempérance, de prendre de la distance par rapport aux choses, de distinguer la fiction du réel, le bien du mal, le juste de l’injuste.
De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 2/3 : déconstruction
Le danger de cette vision libertaire de l’œuvre d’art – libérée de toute contrainte d’appartenance à un quelconque mouvement artistique de son temps et de son espace – est de créer une offre artistique totalement uniforme et parfaitement indifférenciée où que l’on puisse se trouver sur la planète.
La « diversité » devient un critère de recrutement chez Radio France
Dès l’instant où l’on intègre la diversité ethnique comme critère, inévitablement, à un moment où à un autre, c’est au détriment du mérite. Il ne peut pas en être autrement. La discrimination positive suggère toujours une discrimination négative. Ce pourquoi, seul le mérite est juste, et digne.