L’ONU accuse la France de « racisme systémique ». Vraiment ???

Le racisme systémique désigne un racisme qui ne serait pas conscient ; un racisme dont les manifestations ne seraient pas inscrites dans le marbre de la loi ou dans les discours, mais dans la mécanique insidieuse des comportements et de leurs reproductions inconscientes. Le racisme systémique serait comme l’éther, une substance indécelable, inodore, incolore, dont on sait qu’il existe sans jamais vraiment réussir à en démontrer l’existence autrement qu’en affirmant qu’il existe.

L’inexorable destruction du lien social

Pour que s’exerce la démocratie, et pour que vive le politique, il faut qu’existent des lieux au sein desquels la sociabilité s’exerce, au sein desquels l’échange est possible. […] Or ce qui fait que les décisions ne sont pas prises par le peuple mais par des instances gouvernantes, c’est précisément la disparition de ces lieux d’échange…

Gagnants et perdants de la mondialisation

En réalité, ce décalage illustre de façon éclatante la fracture entre un corps élitaire sur-représenté dans les classes dirigeantes, parfaitement à l’abri du besoin, dont les préoccupations ne sont plus autres que morales, et un peuple de petites classes moyennes et ouvrières dont le quotidien toujours plus difficile le place à mille lieues de ces agitations sociétales.

Fractures françaises et mépris de classe

Une France qui serait privilégiée mais dont on n’hésite pas à spolier la petite rente pour mieux financer les privilèges de ses bourreaux : tantôt nobles et corporatistes des hautes classes, tantôt apparatchiks du système social si généreusement financé par l’argent des contribuables. Les contribuables sont des vaches à lait dont la seule raison d’exister réside dans leur capacité à remplir un mandat SEPA pour payer leurs impôts et un Pass Navigo.

Sur la polémique de l’islamo-gauchisme

Convenons-en, l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ; mais pas plus que la blanchité ou les études de genre, lesquelles traduisent, autant que le concept d’islamo-gauchisme, un prisme idéologique qui tient en réalité du militantisme. Quand on se plaît à discourir de la fragilité blanche et de la grossophobie, il est de bon ton de rester mesuré quant aux représentations caricaturales des uns et des autres.

Autopsie de la crise politique contemporaine

La classe dirigeante et les institutions n’ont plus pour finalité de gouverner et protéger un peuple en tant que masse physique, produit d’une histoire et communauté de destin. La classe dirigeante et ses institutions entendent gouverner une somme d’individus isolés les uns des autres, libres, autonomes, aux destins disjoints et aux revendications multiples.

De quoi l’art postmoderne est-il le nom ? 3/3 : idéologie

Des Misérables du repris de justice Ladj Ly à La vie d’Adèle de Kechiche, tout ce qui participe de la culture de l’excuse, de la promotion de la diversité, de l’idéologie du genre, de la transidentité, de l’homosexualité et de la haine de la France, bref, tout ce qui peut surfer sur les poncifs éculés de la postmodernité que l’on nous resserre ad nauseam est à coup sûr en haut de l’affiche.

L’érotisme de la dérision : un mal postmoderne

Désormais, rien de ce qui subsiste du passé, de nos us et coutumes, de nos modes de vie comme des valeurs héritées de notre histoire, ne saurait subsister autrement qu’en tant que simples ornements dont il conviendrait bien davantage de s’amuser que de s’inspirer. Désormais, tout est prétexte au divertissement. Ce paradigme de la dérision est un terrible nihilisme en ce qu’il nous indique que rien n’a de valeur que la capacité des hommes à jouir et à se distraire sans se soucier de rien.